Outillé pour la LNH
Tourigny n’a pas peur de relever des défis
« Quand je fais la liste des joueurs que j’ai dirigés, je trouve ça assez incroyable. Pour le petit gars originaire de Nicolet, c’est gros. »
Depuis ses débuts avec les Huskies de Rouyn-noranda en 2002, André Tourigny a croisé sur son chemin les Nikita Kucherov, Nathan Mackinnon, Gabriel Landeskog, Ryan O’reilly, Erik Karlsson, Mark Stone, Mika Zibanejad, Nico Hischier, Alexis Lafrenière, Marco Rossi, Dylan Cozens et Bowen Byram.
L’homme de 46 ans a maintenant un curriculum vitae bien étoffé avec des passages avec les Huskies, l’avalanche du Colorado, les Sénateurs d’ottawa, les Mooseheads d’halifax, les 67’s d’ottawa et aussi cinq participations avec l’équipe canadienne au mondial junior.
DISCRET
Aujourd’hui à la tête des 67’s dans la Ligue junior de l’ontario, Tourigny se doute que la prochaine étape passera par un retour de la LNH. Mais à ce sujet, il cache assez bien son jeu.
« J’ai une réponse plate pour un journaliste, réplique-t-il. Je suis mal fait puisque j’ai une mentalité au présent. Ce qui arrivera dans deux ans, je ne m’arrête pas à ça. Ce qui me motive en ce moment, c’est de faire des 67’s d’ottawa la meilleure organisation de hockey junior au monde. Je me couche le soir en pensant à cet objectif. »
« Oui, j’ai les outils pour retourner dans la LNH, poursuit-il. Je suis humble comme personne, mais je suis aussi confiant en mes moyens. Quand tu me connais bien, tu sais que j’aime foncer et que je n’ai pas peur des défis. J’ai déjà coaché une équipe de hockey en anglais même si je ne parlais pas anglais. C’était avec les Huskies de Rouyn-noranda en 2005-2006. J’avais engagé un adjoint qui était unilingue anglophone avec Eric Soltys. C’était ce qu’il y avait de mieux pour l’équipe. J’étais pour m’organiser pour que ça marche. J’ai un niveau de confiance en moi. C’était la même chose pour mon départ au Colorado. Je ne me freine pas devant un défi. Quand j’étais jeune, si tu me disais que je n’étais pas game, ça m’allumait.
« Je me sens plus outillé aujourd’hui. Je ne me suis jamais senti intimidé. Je n’ai jamais trouvé que je n’étais pas à ma place. Pour le futur, c’est la même chose. »