Traité de menteur par le DG des Blue Jackets
AGENCE QMI | Le directeur général des Blue Jackets de Columbus, Jarmo Kekalainen, affirme sans broncher que l’attaquant Pierre-luc Dubois ne dit pas la vérité concernant les négociations de son dernier contrat.
Le 31 décembre, le Québécois a paraphé une entente de deux ans d’une valeur totale de 10 millions $. Il a cependant publiquement exigé une transaction.
Samedi, son souhait a été exaucé et il a été échangé aux Jets de Winnipeg.
Lors d’un entretien avec le réseau Sportsnet tenu la journée de cette transaction, l’attaquant de 22 ans s’est permis de donner plus de détails concernant l’épineuse situation.
« C’était un processus, a-t-il dit.
J’y ai réfléchi longtemps, ce n’était pas du jour au lendemain, je ne me suis pas juste réveillé un matin en prenant cette décision. C’était une chose à laquelle j’avais pensé, et durant les négociations, je ne prenais rien de personnel. Mais au fur et à mesure, j’ai commencé à penser à des choses et à des situations.»
« À un moment donné, j’ai pensé que s’il s’agissait d’un contrat de longue durée, j’aurais éventuellement voulu qu’un échange ait lieu. »
KEKALAINEN RÉFUTE
Hier, le DG des Blue Jackets a déclaré que cela était faux.
« Ce n’est tout simplement pas vrai du tout et il le sait. J’ignore pourquoi il dit ça ou même pourquoi il insinue quelque chose comme ça», a déclaré Kekalainen au réseau TSN.
« Je pense qu’au total, il a fallu 10 minutes pour rédiger son contrat lorsque nous avons finalement convenu de la durée de l’accord. Nous avions plusieurs propositions sur la table, soit deux ans ou de trois à huit ans. »
« Il n’y a jamais eu de problème avec la négociation de ce contrat, il s’est conclu très rapidement et je pensais que nous avions signé un accord équitable pour les deux parties », a renchéri le directeur général.
Kekalainen souhaiterait également que Dubois soit plus honnête concernant les raisons qui ont motivé son désir de quitter les Blue Jackets.
« J’aimerais que Pierre-luc dise la vérité sur les raisons pour lesquelles il voulait partir. Il ne me l’a même pas dit. Il ne l’a pas dit à ses coéquipiers ni à personne d’autre. Il ne s’agissait certainement pas des négociations contractuelles, je peux vous l’assurer. »