Le Journal de Quebec

VIEVIE DE RÊVE ÊVE EN TÉLÉTRAVAI­L É

Alors que Québec souhaite déplacer plus 5000 employés de l'État en region, plusieurs ont déja choisi de s'exiler loin des grands centers.

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La pandémie a permis à de nombreux fonctionna­ires non seulement de découvrir les vertus du télétravai­l, mais aussi de vivre carrément un rêve en région, loin des tours de bureaux.

Le Journal a retrouvé quelquesun­s de ces fonctionna­ires, qui sont aujourd’hui des pionniers de l’exode urbain amorcé dans l’appareil public.

√ C’est notamment le cas de Sophie Sorel, qui a quitté son bureau de la grande région de Montréal pour s’installer dans le BasSaint-laurent (voir texte ci-contre).

√ Des Îles-de-la-madeleine, de la Gaspésie, de Rimouski et du Saguenay–lac-saint-jean, d’autres fonctionna­ires ont accepté de partager avec Le Journal leurs témoignage­s ( voir textes pages 16 à 18)

√ Au sein de l’appareil gouverneme­ntal, le mouvement est déjà amorcé. Aux dernières élections, François Legault s’était engagé à relocalise­r en région 5000 postes de fonctionna­ires. La ministre responsabl­e de l’administra­tion gouverneme­ntale, Sonia Lebel, promet de dévoiler, d’ici la fin du printemps, comment la cible sera atteinte, voire dépassée (lisez notre entrevue en

page 6).

L’ENVERS DE LA MÉDAILLE

√ Le gouverneme­nt aura l’appui du public s’il souhaite bel et bien appuyer sur l’accélérate­ur. En effet, les Québécois sont nombreux à souhaiter que la possibilit­é de travailler de la maison soit maintenue après la pandémie, même dans la fonction publique, révèle un nouveau sondage Léger (voir texte ci-contre).

√ Ils estiment notamment que cela aura un effet positif sur la congestion routière dans des villes comme Québec, où certains sont amenés du même souffle à remettre en question des projets d’envergure comme le tunnel autoroutie­r entre Québec et Lévis ou encore le réseau de tramway.

√ L’envers de la médaille, toutefois, c’est que les centres-villes risquent d’en subir les conséquenc­es, craignent des restaurate­urs et certains experts consultés par Le Journal (à lire en pages 19 et 20).

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 ?? PHOTOS COLLABORAT­ION SPÉCIALE, IFTEN REDJAH ?? Amoureuse de la chasse et de la pêche, la fonctionna­ire Sophie Sorel ne voit que des avantages à avoir quitté Saint-jean-sur-richelieu pour le Bas-saint-laurent.
PHOTOS COLLABORAT­ION SPÉCIALE, IFTEN REDJAH Amoureuse de la chasse et de la pêche, la fonctionna­ire Sophie Sorel ne voit que des avantages à avoir quitté Saint-jean-sur-richelieu pour le Bas-saint-laurent.
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Sophie Sorel
| 48 ans
Agente de bureau au service d’admissibil­ité de la CNESST
De Saint-jean-sur-richelieu à L’isle-verte Sophie Sorel | 48 ans Agente de bureau au service d’admissibil­ité de la CNESST

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