25 campings qui valent le détour
Les Québécois doivent réserver vite s’ils veulent une place pour leur tente cet été
La folie des réservations dans les terrains de camping du Québec s’est fait sentir plus tôt cette année et près de la moitié des sites publics et privés seraient déjà loués. Malgré cette ruée vers le grand air, il reste encore de bons sites disponibles selon ce qu’a pu constater Le Journal.
« On sent que cette année, les gens réservent plus tôt, car de toute évidence, ils s’attendent à vivre un été similaire à celui de l’an dernier et se préparent en conséquence », explique Simon Boivin, porte-parole de la Sépaq.
« On est en avance sur les réservations sur à peu près tout ce qu’on offre comme produits à l’heure actuelle. C’est du jamais-vu en matière d’avance, mais cela ne veut pas dire qu’il ne reste rien », ajoute-t-il.
Si ce sont les chalets, les prêts-à-camper et les campings avec services pour les VR qui sont d’abord réservés par les amateurs de plein air, il reste en ce moment, à l’intérieur du grand réseau Sépaq, 50 % de disponibilités d’emplacements de camping [sur un peu plus de 7000 emplacements], un tiers des unités de prêt-à-camper et environ le quart des chalets en location pour la période estivale : soit du 1er avril au 30 septembre.
« Oui, c’est le bon moment de réserver, dans la mesure où on veut un camping, un site et un moment en particulier », assure le président-directeur général de Camping Québec, Simon Tessier.
« Plus on a de critères précis pour notre réservation, plus on doit réserver tôt. Encore plus avec la pandémie, qui fait ressortir le côté sécuritaire du camping : on voyage avec notre bulle familiale », poursuit-il.
JUILLET ET AOÛT TRÈS POPULAIRES
Si juillet et août restent les mois privilégiés par les vacanciers, il n’est pas trop tard pour réserver pendant cette période très achalandée ; plusieurs beaux sites ont toujours des disponibilités.
Mais il vaut mieux ne pas tarder pour les réservations lors de cette période comme pour le reste de l’été, surtout si on a une destination et un camping bien précis en tête.
« À partir du moment où les réservations sont ouvertes, bon an mal an, c’est toujours la même chose, ce qui part en premier, ce sont les longs week-ends, les fins de semaine elles-mêmes et les vacances de la construction (du 18 au 31 juillet cette année), car les gens savent déjà qu’ils vont être en vacances », ajoute M. Boivin, qui n’hésite pas à partager une belle astuce.
BIEN SE PRÉPARER
« Oui, cette année, c’est particulier, renchérit Marie-france Bornais, auteure du guide Le Québec en camping. L’an dernier, on ne savait pas si on allait avoir une saison de camping ou pas, donc c’est devenu une saison complètement folle à la dernière minute, tandis que cette année, tout le monde comprend que cela va se passer au Québec cet été et qu’il faut s’y prendre d’avance. »
« Je recommande aux campeurs de bien préparer leur séjour, et cette année, tout particulièrement, de réserver leur emplacement, dit-elle. Gardez l’improvisation pour le début ou la fin de la saison... autrement, vous risquez d’être bien déçu et de perdre beaucoup de temps. Plus on a besoin de services et plus on veut avoir “le” site qui nous intéresse, plus il faut être prévoyant. Et ce conseil s’applique à toutes les régions », conclut Mme Bornais.
Voir la liste des 25 terrains de camping avec de bons emplacements disponibles en pages 30 à 33