Au pays des bleuets pour échapper à la surenchère immobilière
Après plus d’un an de télétravail, Xavier Bhérer-simard peine à s’imaginer comment il aurait pu, avec sa conjointe et leur jeune fille, passer au travers de la pandémie, niché dans le trois et demi qu’ils partageaient à Montréal.
« J’ai bien aimé ma vie à Montréal. Quand j’étais étudiant, c’était le fun. Il y a toutes sortes d’activités, de spectacles. Maintenant, avec ma fille, c’est sûr que je suis devenu moins sorteux que je l’étais. Le fait d’avoir une famille, on se rendait compte qu’on bénéficierait du fait d’avoir un grand terrain, une maison et tout ça. »
Le coût de l’immobilier dans la métropole a aussi pesé dans la balance. « Ça devient de plus en plus cher à Montréal et ça ne s’améliore pas présentement avec la COVID », a-t-il souligné.
À voir la surenchère immobilière, « ç’a été un bon move », constate M. BhérerSimard qui, ayant grandi à SaintFélicien, s’est du même coup rapproch hé de sa famille.
Avant de partir pour Saguenay, il tra availlait depuis cinq ans dans les bureau ux du Curateur public, situés à Longueui il. Il avait toujours été transparent quant à sa volonté de retourner éventuellemen nt dans sa région natale. C’est finalemen nt sa conjointe qui a décroché, en premie r, un emploi au Saguenay.
« Mes gestionnaires ont accepté que j je fasse une semaine sur deux au burea de Chicoutimi. Je pouvais auà travailler distance sur mes dossiersé-delamonté régie. Ç’a permis»une belle transition.
« UNE BONNE IDÉE »
Il a finalement réussi à trouver u un poste à la hauteur de ses attentes, cett te fois à la CNESST, où il a été muté. Il vo it d’un bon oeil la régionalisation de poste es de fonctionnaires qui se prépare.
« C’est une bonne idée. La pandémi ie nous a montré que le télétravail, ça fonc ctionne. On réussit à performer et à fair re notre travail quand même. »