Elle défend son mari accusé d’agressions sexuelles
Il aurait commis des abus sur une mère et sa fille
La conjointe du sexagénaire accusé d’avoir abusé sexuellement d’une adolescente, à la fin des années 1970, puis de la fille de cette dernière au début des années 2000, a offert à la cour un témoignage en tout point semblable à celui de son mari.
Tout comme Marc Poulin, Danielle Goulet se souvient très bien de quand, où, pourquoi et comment elle et son conjoint ont croisé ou ont été en contact avec la première victime présumée, entre 1978 et 1986.
Sous serment, la femme a expliqué à la juge Sandra
Rioux la dynamique familiale qui prévalait à l’époque et, selon ses dires, jamais son mari, accusé d’agressions sexuelles, ne s’est retrouvé seul avec l’enfant.
« Oui, elle est déjà venue à la maison. Plus petite, elle venait avec ses parents et, à l’adolescence, elle est peut-être venue dormir une ou deux fois par année, mais sans plus », a-t-elle dit.
Questionnée à savoir à quelle heure se couchait alors l’adolescente, la femme a été catégorique. Jamais l’ado n’aurait pu se retrouver seule avec son mari alors qu’elle-même serait allée au lit.
« Après 21 h, je ne voulais plus avoir personne debout… », a-t-elle ajouté en disant que même pour ses enfants, qui plus tard ont fréquenté le cégep et l’université, elle était très stricte sur les heures de coucher.
JAMAIS SEUL AVEC LA FILLE
Concernant les actes reprochés sur la deuxième victime, là aussi, la dame a été catégorique. Jamais son mari ne s’est retrouvé seul avec la jeune fille puisqu’elle-même était « toujours, toujours » là.
Questionnée sur la lettre reçue par son conjoint en 2014, lettre dans laquelle la jeune fille accusait l’homme, la dame dit avoir trouvé ça « incroyable », mais n’a jamais posé de questions à l’adolescente accusatrice.
« Donc, vous avez pris le bord de votre mari ? » a questionné Me Andréanne Sirois. « Non. J’ai pas pris le bord de mon mari. Mon mari n’a pas agressé personne, surtout pas des enfants. C’est tout », a-t-elle ajouté.
La présidente du tribunal a pris la cause en délibéré.