Un processus d’accueil plus long et plus lourd qu’en 2020
AGENCE QMI | Les travailleurs étrangers tardent à arriver au Québec en raison de la pandémie de COVID-19, une situation qui représente tout un casse-tête pour les propriétaires de champs qui voient les tâches s’accumuler.
Le processus d’accueil pour la main-d’oeuvre étrangère est encore plus lourd que l’été dernier.
« Les travailleurs étrangers doivent être en quarantaine en arrivant, puis ils doivent passer un test. Pour ça, ils doivent appeler, on leur envoie une trousse qui est gérée par la firme de Toronto Switch Health et ils doivent appeler une infirmière », a expliqué hier le député bloquiste de Jonquière, Mario Simard.
FIRME ONTARIENNE
Cette firme ontarienne encadre tous les travailleurs temporaires du pays qui doivent effectuer leur test, selon le député. Mais il serait toutefois difficile de parler avec une infirmière, certains employeurs affirmant avoir essayé pendant trois jours avant d’y arriver.
Pendant ce temps, l’employé est toujours confiné tant que le résultat de son test n’est pas négatif et le travail n’avance pas. Le député Mario Simard a été témoin à plusieurs reprises de ce type de situation.
Si les démarches sont aussi lentes à ce tempsci de l’année, Mario Simard n’imagine pas au mois de mai, où l’achalandage est à son plus fort. Selon lui, Ottawa devrait réviser sa façon de faire et autoriser les tests dans des compagnies privées en région, par exemple.