Le Journal de Quebec

Les Alouettes se croisent les doigts

- MATHIEU BOULAY

La présentati­on du Grand Prix de Formule 1 du Canada est menacée pour une deuxième année de suite. Si cette nouvelle est confirmée, est-ce que ça pourrait avoir des conséquenc­es dans les discussion­s des autres organisati­ons sportives au Québec ?

« Ma première réflexion est pour les amateurs de F1 qui pourraient être privés de l’épreuve de Montréal pour une deuxième année de suite, a souligné le président des Alouettes, Mario Cecchini. Notre situation est différente de cet événement.

« Notre saison se déroule sur six mois et non pas une seule semaine. Notre protocole sanitaire est aussi très différent. Bien sûr, notre retour au jeu va dépendre de l’évolution de la pandémie. »

Les Alouettes et les autres formations de la LCF auront une lourde mission, celle de convaincre les dirigeants de Santé publique Canada de laisser entrer environ 400 joueurs américains au pays.

« Ce qui joue en notre faveur, c’est qu’ils ne sortiront pas du Québec et du Canada durant notre saison. Ils voyageront seulement pour disputer des matchs dans les autres villes. »

REPORT ANNONCÉ ?

Le budget fédéral, qui sera déposé lundi, est attendu avec impatience par la Ligue canadienne de football et ses équipes. Elles sauront notamment si les programmes d’aide aux entreprise­s se poursuivro­nt après le mois de juin.

Les gouverneur­s de la LCF ont une rencontre prévue mardi afin de discuter de la suite des choses. À moins d’une surprise, la décision de reporter les camps d’entraîneme­nt sera entérinée. Ils devaient s’amorcer le 10 mai. Selon nos informatio­ns, le tout sera officialis­é mercredi ou jeudi.

Ce qui signifie qu’une saison complète de 18 rencontres devient difficile à envisager surtout avec la situation de la pandémie en Ontario. Il est assuré que la LCF ne pourra pas présenter des matchs à Ottawa, Hamilton et Toronto avant plusieurs mois surtout si la présence des spectateur­s est requise.

VERS DES BULLES ?

La LCF sera-t-elle en mesure de relancer ses activités comme elle le souhaite ? C’est difficile à imaginer à moins de le faire dans un environnem­ent protégé. Toutefois, les équipes n’ont pas les reins assez solides pour absorber les coûts de cette opération.

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Président des Alouettes
MARIO CECCHINI Président des Alouettes

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