Le Journal de Quebec

Formule 1

Le Québécois a réussi des tops 10 lors des essais libres, dominés par les Mercedes

-

AGENCE QMI | Lance Stroll était satisfait de sa performanc­e au volant de son Aston Martin lors des deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’émilie-romagne, hier à Imola, en Italie.

Le Québécois a pris le 10e échelon de la deuxième séance, terminant à 1,186 seconde du pilote le plus rapide, soit Valtteri Bottas, sur Mercedes. Lors de la première session, Stroll avait obtenu le huitième échelon.

« Je me suis senti bien aujourd’hui [hier] et nous avons abattu une importante besogne », a indiqué Stroll au site web de son écurie de Formule 1.

« Nous avons maintenant plusieurs informatio­ns à analyser, mais nous avons connu un départ prometteur », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Stroll a vanté les caractéris­tiques du circuit d’enzo et de Dino Ferrari, qui le rend un peu nostalgiqu­e.

« C’est super d’être de retour à Imola, car c’est un circuit fantastiqu­e. C’est satisfaisa­nt d’y rouler, spécifique­ment en raison de la façon qu’on peut l’attaquer et user des bordures. Ça me rappelle mes jours de karting. »

« Je dirais que c’est un circuit de la vieille école, qui te punit pour tes erreurs. Je crois que c’est pour ça que les pilotes l’apprécient de la sorte », a poursuivi le Québécois de 22 ans.

MALCHANCE POUR VERSTAPPEN

Si Red Bull était attendu, c’est bien Bottas et Lewis Hamilton qui ont dominé les deux premières séances d’essais libres.

Dans le rythme au matin avec le troisième temps, Max Verstappen a dû abandonner la deuxième séance après seulement cinq tours. La faute à un problème technique sur sa Red Bull, le Néerlandai­s a regardé impuissant les Mercedes se placer tranquille­ment en haut de la feuille des temps.

Sous un soleil printanier qui ne préfigure en rien les conditions de course de demain, avec de la pluie attendue, l’écurie qui a obtenu ici même son septième titre constructe­ur d’affilée en novembre 2020 a dominé.

RETROUVER LE RYTHME

Lors des essais d’avant-saison, des essais libres puis des qualificat­ions du premier Grand Prix à Bahreïn, c’est Red Bull qui avait le plus impression­né, exploitant au mieux les nouveautés réglementa­ires.

Nous « manquons encore de rythme » face à Red Bull, « qui semble avoir l’avantage », martelait encore cette semaine Toto Wolff, patron de l’écurie Mercedes.

Mais voilà, sur la ligne d’arrivée, le 28 mars à Bahreïn, c’est Hamilton qui a levé les bras pour la 96e fois. Et hier à Imola, c’est Bottas, double vice-champion du monde en titre, et le Britanniqu­e septuple champion du monde qui ont pris les devants.

Bien sûr, sans ce problème sur l’arbre de transmissi­on de sa monoplace, Verstappen aurait pu se mêler à la lutte et cet incident n’est peut-être qu’anecdotiqu­e pour Red Bull et son motoriste Honda.

La journée d’aujourd’hui, avec la troisième séance d’essais libres et, surtout, les qualificat­ions, s’avère particuliè­rement importante à Imola, où les dépassemen­ts sont compliqués.

LES ITALIENS AU RENDEZ-VOUS

En attendant, les locaux de l’étape, AlphaTauri et Ferrari, se sont manifestés. Le premier, basé à 15 km de là, a pris le troisième temps grâce à Pierre Gasly, juste devant les Ferrari de Carlos Sainz Jr et Charles Leclerc.

En 2020, ici même, Gasly avait réalisé son meilleur résultat en qualificat­ions avec une quatrième place (égalant un même résultat avec Red Bull en 2019, en Allemagne).

Son coéquipier japonais Yuki Tsunoda, qui a marqué les esprits et ses premiers points pour son premier GP en F1 (neuvième place), a obtenu le septième temps.

Ferrari, sixième au championna­t des constructe­urs l’an passé, a encore repris des couleurs et compte bien redevenir l’une des trois grandes puissances. En tout cas, la Scuderia a envoyé un signal fort à Mclaren, troisième l’an passé mais pas dans le rythme pour ce début de week-end.

« Si nous nous comparons à nos concurrent­s, je pense que nous avons fait de bons progrès », apprécie le directeur Mattia Binotto, soulignant que « ce n’était pas facile dans une situation où la plupart des développem­ents sur la voiture étaient gelés ».

Seule note négative, Leclerc est sorti de piste, finissant dans un mur à faible vitesse en fin de deuxième session.

 ?? PHOTO AFP ?? Le pilote québécois Lance Stroll aime particuliè­rement les caractéris­tiques du circuit d’enzo et de Dino Ferrari puisque celui-ci lui rappelle ses jours de karting.
PHOTO AFP Le pilote québécois Lance Stroll aime particuliè­rement les caractéris­tiques du circuit d’enzo et de Dino Ferrari puisque celui-ci lui rappelle ses jours de karting.

Newspapers in French

Newspapers from Canada