Il faudra lever le pied à L’ancienne-lorette
À l’instar de la Ville de Québec, L’ANcienne-lorette reverra également à la baisse ses limites de vitesse, qui passeront à 30 km/h dans l’ensemble des rues résidentielles.
Le projet de règlement prévoit également que dans 15 « rues principales de secteurs résidentiels », la limite sera de 40 km/h, alors qu’elle sera de 50 km/h dans cinq artères importantes reliant les quartiers entre eux.
Il n’y a que sur le boulevard Hamel où l’on pourra rouler à 60 km/h, ce qui représente une baisse de 10 km/h par rapport à la situation actuelle.
Les changements ont été présentés au conseil municipal, hier soir, et feront l’objet d’un vote à la prochaine séance, le 25 mai.
À moins d’un revirement, ils entreront en vigueur graduellement à partir de juin.
PAS DES TRAPPES À TICKETS
gens qui nous demandent de baisser la vitesse », constate M. Pageau, qui sera de nouveau candidat à la mairie en novembre prochain.
Cette nouvelle politique sera accompagnée d’une stratégie de communication et d’autres mesures favorisant la sécurité routière.
« Je pense que le télétravail a remis à l’avant-plan la sécurité routière dans les quartiers. Les gens sont à la maison, ils voient le 5 % de véhicules qui roule trop vite dans leur rue et ça les exaspère », affirme celui qui a été élu pour un court mandat de 11 mois à la suite du décès de son prédécesseur, Émile Loranger.
Le plan de L’ancienne-lorette ressemble beaucoup à celui de la Ville de Québec, qui entend aussi abaisser à 30 km/h la vitesse dans la plupart de ses rues résidentielles. M. Pageau s’en réjouit, mais assure que la réflexion était amorcée dans sa municipalité « depuis plusieurs années ».
Selon lui, les gens seront réceptifs. « Pour moi, ce n’est pas un grand changement, il y a bien des rues à L’ANcienne-lorette où les gens roulaient [déjà] à 30 km/h parce que, au niveau de la configuration de la rue, ça ne permettait pas de rouler plus vite », tempère-t-il.
Le maire de L’ancienne-lorette, Gaétan Pageau, assure que l’idée « n’est pas de faire des trappes à tickets pour les gens ».
« On veut des quartiers résidentiels sécuritaires [mais] on maintient l’efficacité des déplacements sur les rues principales et collectrices », résume-t-il, en entrevue.
Sur le boulevard Hamel, par exemple, « ça fait un certain temps qu’il y a des
SIMILAIRE À QUÉBEC