Une « réaction chimique » à l’origine des fuites du F.- A.gauthier
Nouveau chapitre dans la saga du NM F.-A. Gauthier : une « réaction chimique » entre l’huile utilisée à bord du traversier et des joints d’étanchéité pourrait être à l’origine des fuites récurrentes qui ont de nouveau forcé son retrait.
« Il semble y avoir […] possiblement une incompatibilité entre les joints d’étanchéité qui sont installés — et c’est ceux qui sont recommandés par le manufacturier — et l’huile qui est recommandée », a rapporté le PDG de la Société des traversiers du Québec (STQ), Stéphane Lafaut, lors de l’étude des crédits budgétaires.
C’est du moins ce qu’a découvert la société d’état, après s’être adjoint les services de « différents armateurs internationaux ».
« Il y aurait une réaction chimique qui entraînerait une dégradation des joints d’étanchéité, permettant donc à l’huile de s’échapper », a expliqué M. Lafaut.
MIS HORS SERVICE
Construit il y a seulement sept ans au coût de 175 millions, le NM F.-A. Gauthier a une fois de plus dû être mis hors service, au début avril, en raison d’une fuite d’huile survenue lors d’une traversée entre la Côte-nord et Matane.
Le navire venait pourtant de subir d’importantes réparations (à Lévis et à Trois-rivières), qui ont nécessité plusieurs mois d’arrêt, afin de régler le même type de problème.
M. Lafaut ne s’est pas avancé, hier, sur une date de retour en service du F-A. Gauthier. Dans l’attente, c’est le NM Saaremaa qui assure la relève.