Forget est prêt à reprendre du service
L’ex-numéro deux de L’UPAC a mandaté son avocat
L’ex-numéro deux de l’unité permanente anticorruption (UPAC), Marcel Forget, qui a obtenu gain de cause contre l’état pour congédiement déguisé, veut reprendre du service au sein de la fonction publique.
L’avocat de M. Forget, Daniel Rochefort, a inscrit lundi au Registre des lobbyistes un mandat confié par son client pour atteindre cet objectif.
« Suggestion d’une nomination à une charge publique. N’importe quel poste à L’UPAC ou à la Sûreté du Québec », indique son inscription.
Contacté à ce sujet, M. Forget a dirigé nos questions vers son avocat, qui nous a contactés par téléphone après avoir pris connaissance de nos demandes dans un courriel.
Refusant de donner une entrevue, M. Rochefort a expliqué qu’il n’avait jusqu’ici fait aucune représentation auprès de ministres ou fonctionnaires au sujet de la situation de son client.
Il n’a pas précisé pourquoi son mandat de lobbyisme n’a été inscrit que le 26 avril, bien qu’il ait commencé le 1er juin 2020, selon les informations déclarées au registre.
« Il n’y a rien qui a été fait », a-t-il assuré.
NEW TECH
En février dernier, la Cour supérieure a condamné le gouvernement du Québec à verser un dédommagement de 419 900 $ à M. Forget, après avoir conclu qu’il a été forcé de démissionner de ses fonctions de commissaire associé à L’UPAC, le 30 novembre 2017.
Le ministre de la Sécurité publique d’alors, Martin Coiteux, avait ce jourlà affirmé que M. Forget n’était plus « l’homme de la situation » après la publication de reportages de notre Bureau d’enquête révélant son rôle dans la vente d’actions d’une entreprise controversée, dans les années 1990.
Cinq policiers et ex-collègues de M. Forget ont affirmé qu’ils avaient acheté des titres de Newtech à la recommandation ou par l’intermédiaire de M. Forget.