Le Journal de Quebec

Montréalai­s déprimés mais pas pour longtemps

- ELSIE LEFEBVRE e Chroniqueu­se politique Ex-députée c elsie.lefebvre @quebecorme­dia.com

L’indice du bonheur Léger publié cette semaine dans Le Journal évalue l’état d’esprit général de la population en se basant sur différents critères, dont la santé, le travail, l’amour, l’argent, la sensibilit­é environnem­entale, la liberté…

Montréal se trouve cette année au dernier rang de toutes les régions québécoise­s avec 67,87 derrière la Capitale-nationale, Laval et la Montérégie, alors que la Gaspésie–îles-de-la-madeleine trône au sommet avec 75,1, suivie de la Côte-nord, de l’abitibi, du Saguenay–lac-saint-jean.

Les régions incarnent donc le bonheur grâce à leur nature abondante, leurs paysages spectacula­ires, la vie plus lente. Quelle belle nouvelle ! C’est un constat rassurant que la vie en région apporte le bonheur grâce à une qualité de vie. Le dynamisme d’un peuple s’exprime certaineme­nt par la vitalité de ses régions.

PAS DE SURPRISE

Cela dit, il n’est pas surprenant qu’au coeur d’une année (et plus) de pandémie, les Montréalai­s soient les plus déprimés, car tout ce qui les anime est à l’arrêt. Pourquoi un Montréalai­s apprécie son urbanité ? Pourquoi il supporte le gris du béton et la proximité avec ses voisins ?

Les urbains carburent aux contacts humains, aux sorties improvisée­s. Vibrent quand le coeur de leur ville bat au diapason de centaines de milliers de personnes réunies. L’offre culturelle abondante, le théâtre, les musées, les restos, les bars, le sport…

Un Montréalai­s est heureux quand sa métropole est vivante grâce à la variété des divertisse­ments et c’est une des grandes raisons pour laquelle il vit en ville, de surcroît, à proximité de son travail.

En ce moment, le couvre-feu, l’isolement forcé, la pandémie, le télétravai­l ont anéanti Montréal et les avantages d’y vivre, et le moral des troupes par la même occasion.

LENDEMAINS HEUREUX

Ne soyons pas inquiets, après la pluie le beau temps comme on dit !

Quand cette pandémie prendra fin, la cité se réchauffer­a et je prédis une année folle. Je n’ose même pas imaginer les restos, les bars, les terrasses bondées, les salles de spectacles et de théâtres remplies à craquer.

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