Le Journal de Quebec

C’EST PRESQUE DANS LA POCHE

La victoire de lundi a permis au Canadien de consolider son emprise sur le quatrième rang

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m c jonathan. bernier @quebecorme­dia.com

Forts de cette courte victoire pour clore leur voyage albertain, les joueurs du Canadien ont pu pousser un grand soupir de soulagemen­t en prenant place dans l’avion les ramenant de Calgary.

Les athlètes adorent nous servir que tous les matchs et toutes les victoires sont importante­s. Quelque part, ce n’est pas faux. Mais le gain de 2-1, bien que loin d’être parfait, fut probableme­nt le plus gros de la saison.

Même le capitaine l’a dit après la rencontre ! « Oui, c’est gros. Nous n’avons pas eu beaucoup de succès contre les Flames dans les dernières semaines. Il y a encore un long chemin à parcourir, mais ça nous permet de souffler un peu. C’est un pas dans la bonne direction », a mentionné Shea Weber.

Avec une avance de six points sur leur plus proche poursuivan­t, au quatrième rang de la division Nord, le Tricolore a pratiqueme­nt confirmé sa place pour les séries éliminatoi­res.

Grâce à ce seul gain contre les Flames, les chances du Canadien de prendre part à la grande valse du printemps sont passées de 76 à 91,9 % selon les données du site sportsclub­stats.com.

En maintenant un dossier de ,400, comme c’est le cas depuis le 1er avril (le pire de la section Nord durant cette période), le Canadien ajouterait sept points à sa fiche et atteindrai­t le fil d’arrivée avec une récolte de 58 points.

PERFECTION EXIGÉE

Selon cette tangente, pour coiffer le CH, les Flames se devraient pratiqueme­nt d’être parfaits lors des huit derniers matchs qu’il leur reste. Deux défaites en temps régulier et c’en serait fait de la troupe de Darryl Sutter.

La marge de manoeuvre de Calgary est très mince. À moins d’un scénario catastroph­ique dont, évidemment, on n’est jamais à l’abri.

Il ne faudrait pas oublier les Canucks. En raison de leurs trois semaines et demie d’inactivité dues à la COVID-19, qui les a durement frappés, ils n’ont disputé que 42 parties. Donc, mathématiq­uement, ils ont toujours une chance de doubler le Canadien.

À première vue, on pourrait croire que le défi qui se présente à eux est colossal. Ils devront disputer les 14 rencontres restantes à leur calendrier en 22 jours. Mais la charge de travail est pratiqueme­nt similaire pour le Tricolore. Au terme du calendrier, les Montréalai­s auront disputé leurs 14 dernières joutes en 23 jours.

À la différence que, pour Vancouver, 10 de ces affronteme­nts seront disputés dans une autre ville, dans un autre fuseau horaire.

D’ailleurs, les Canucks complétero­nt leur calendrier en affrontant les Flames dans quatre de leurs cinq derniers matchs. Des confrontat­ions qui aideront assurément la cause du Canadien… à moins qu’elles se terminent toutes en bris d’égalité.

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PHOTO USA TODAY SPORTS Tyler Toffoli, entouré d’erik Gustafsson, de Joel Armia et de Nick Suzuki, s’est amusé en Alberta, avec quatre buts à ses quatre derniers matchs.

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