Couillard veut séduire Fitzgibbon
L’ex-premier ministre du Québec, Philippe Couillard, vient de s’inscrire, hier, comme lobbyiste au Québec pour obtenir des fonds publics d’hydro-québec, d’investissement Québec (IQ) et du ministère de l’économie et de l’innovation (MEI) pour une usine de fabrication de cellules de batteries ici.
Philippe Couillard veut
« un soutien financier du gouvernement sous forme de subvention, de prêt et/ ou garantie de prêt (dont les sommes et les programmes demeurent inconnus à ce stade-ci) dans le but de financer le projet d’implantation d’une usine de fabrication de cellules de batteries Li-ion ».
USINE DE BATTERIES
Britishvolt Canada Inc. souhaite obtenir un appui financier pour les « coûts liés à la conception-construction de l’usine, embauche, formation du personnel, achat d’équipement) à un endroit non encore déterminé au Québec (le processus de sélection n’étant pas encore finalisé) », peut-on lire.
Dans son inscription publiée hier matin, Philippe Couillard note qu’il prévoit une rencontre avec Pierre Fitzgibbon, ministre de l’économie et de l’innovation.
L’automne dernier, le ministre Pierre Fitzgibbon avait dit en entrevue au Journal qu’il était prêt à investir jusqu’à 1,4 milliard de dollars pour une filière de l’électrification liée à la batterie au lithium.
ENTRE 10 000 $ ET 50 000 $
Lors d’un entretien au Journal la semaine dernière, Philippe Couillard avait confirmé qu’il souhaitait promouvoir le projet d’usine à batterie de Britishvolt Canada Inc., dont il est l’un des administrateurs.
Le conseiller stratégique de Dentons avait indiqué qu’il était sur le point de s’inscrire comme lobbyiste dans la province, ce qu’il a fait hier matin.
Mardi, le commissaire au lobbyisme du Québec, Jean-françois Routhier, avait dit à Antoine Robitaille à l’émission Là-haut sur la colline à QUB Radio, qu’il porterait attention aux activités de lobbyisme de l’ex-premier ministre et qu’il s’attendait à voir apparaître bientôt son inscription.
L’ancien chef du Parti libéral du Québec a reçu ou recevra une contrepartie allant de 10 000 à 50 000 dollars pour exercer ses activités, indique le registre.
Hier après-midi, le cabinet de Pierre Fitzgibbon a indiqué au Journal qu’aucune rencontre n’avait eu lieu encore.