Le Journal de Quebec

Le balayage accessible dès ce soir

- KEVIN DUBÉ

En avant 2-0 dans leur série face aux Voltigeurs de Drummondvi­lle, les Remparts de Québec sont dans le siège du conducteur et auront l’occasion de compléter le balayage, ce soir au centre Marcel-dionne.

Les hommes de Patrick Roy ont bénéficié d’une journée de congé d’entraîneme­nt, hier, au lendemain de leur victoire de 4-2.

« Nos gars méritaient un bon repos. Quand je repense à tout ça, la COVID nous a rattrapés dans le deuxième match. Je ne veux rien enlever à Drummondvi­lle, mais il me semble qu’on avait moins de jump hier », confie Roy.

Ce dernier n’adhère d’ailleurs pas aux propos de son rival des Voltigeurs, Steve Hartley, qui a mentionné après le match de mercredi que son équipe avait été la meilleure lors des deux premiers matchs et qu’il s’attendait à ce que le vent tourne en sa faveur.

« Je suis d’accord pour dire qu’ils ont mieux joué que nous lors du deuxième match, mais on a été la meilleure équipe lors du premier. C’est tout à l’honneur de nos joueurs. On peut jouer mieux qu’on le fait en ce moment, mais c’est encouragea­nt puisqu’on a réussi à aller gagner des matchs malgré tout. C’est la marque d’une équipe qui progresse. Mike Keane disait souvent que ce n’est pas parce que tu joues mal que tu dois perdre. Des fois, il faut trouver une façon de gagner et c’est ce qu’on a réussi à faire dans cette série. »

CHOSES À TRAVAILLER

Pour l’entraîneur-chef des Remparts, son équipe devra créer moins de revirement­s si elle espère accéder au deuxième tour.

« Je ne vois pas notre avance comme un coussin confortabl­e. On ne porte pas vraiment attention à où l’on est au point de vue des victoires ou des défaites, mais plutôt au processus. On verra où on est rendus à la fin du match de demain soir (ce soir). J’ai demandé une chose à mes joueurs en début de séries : c’est de demeurer neutre, peu importe la situation. Il faut rester concentrés sur ce qu’on a à faire, et c’est l’approche qu’on essaie d’avoir. »

Questionné par la suite sur le nombre important de lancers accordés par son équipe mercredi (43), Roy s’est permis une pointe au responsabl­e de cette colonne au centre Marcel-dionne de Drummondvi­lle.

« C’est le pire aréna pour les tirs au but. Je ne sais pas si le gars est assis dans un restaurant de l’autre côté de la rue, mais des fois la rondelle passe quatre pieds à côté du but et on leur donne un lancer tandis qu’on a de la misère à en avoir un. J’ai compris comment ça marche à Drummond depuis longtemps, donc, non, ça ne me dérange pas. »

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