Une preuve de vaccination pour profiter des bars ?
AGENCE QMI | Des associations de bars et de restaurants ont demandé hier à Québec de permettre la réouverture de leurs établissements pour accueillir les Québécois déjà vaccinés.
Dans une lettre adressée au premier ministre du Québec, le président de la Corporation des propriétaires de bars, brasseries et tavernes du Québec (CPBBTQ), Renaud Poulin, et celui de l’union des tenanciers de bars du Québec (UTCQ), Peter Sergakis, ont demandé de mettre fin au calvaire qu’endure l’industrie.
AU MOINS UNE DOSE
Les deux associations ont alors suggéré la réouverture de leurs commerces pour permettre d’accueillir « seulement » ceux qui ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19.
« C’est évident qu’on va en parler aussi avec les gens concernés, on peut avoir une preuve de vaccination, et pour nos employés c’est beaucoup plus facile », a indiqué le président de la CPBBTQ.
« On veut collaborer avec le gouvernement, on est prêt à faire ce qu’ils nous demandent. On a vraiment besoin d’ouvrir, parce que l’aide financière n’est pas suffisante en ce moment », a-t-il ajouté.
Et l’idée semble être encouragée par la plupart des Québécois.
« Ça va inciter les Québécois à aller se faire vacciner, donc je ne vois aucun inconvénient avec ça. Au contraire, ça aiderait l’économie. Pour eux puis pour les restaurateurs, ça ne doit pas être évident en ce moment », a par exemple déclaré une dame interrogée par TVA Nouvelles.
L’ouverture rapide des bars et des restaurants séduit également leurs propriétaires, même si certains, comme celui de la Brasserie Inox, à Québec, s’inquiètent de la forme que cela pourrait prendre.
SOUVENIRS DOULOUREUX
La réouverture éphémère durant la saison estivale avait désespéré les propriétaires de bars, d’autant plus qu’ils venaient de consentir des investissements pour se conformer aux exigences de la Santé publique.
Durant la première vague de la COVID-19 qui a fortement impacté l’industrie, les propriétaires de bars et restaurants avaient déploré que les gouvernements les aient abandonnés.
Une pétition réclamait alors la réouverture des établissements licenciés dans le respect du protocole sanitaire.