Le Journal de Quebec

Les Bellefleur, une famille qui a la SAQ dans le sang

- JEAN-MICHEL GENOIS GAGNON La SAQ compte plus ou moins 7000 travailleu­rs.

La Société des alcools du Québec (SAQ), c’est une histoire qui perdure depuis plus de 40 ans dans la famille Bellefleur. Il y a tellement de membres de cette famille qui ont travaillé à la SAQ, qu’il en devient difficile de ne pas oublier quelqu’un. Père, belle-mère, mère, soeur, fille, conjoint, oncle et bientôt, peut-être, les deux plus jeunes.

Martine Bellefleur y travaille depuis presque un quart de siècle. Il faut dire qu’à sa naissance, elle baignait déjà dans le milieu. Son père Richard et sa mère Nicole Fortin étaient des employés de la société d’état.

Lui était coordonnat­eur des événements au sein des communicat­ions, il a pris sa retraite après 40 ans en 2013, et elle a notamment occupé un poste d’adjointe administra­tive au service de l’aménagemen­t et ingénierie.

Nicole a passé plus de 30 ans dans cette organisati­on.

Martine se décrit aujourd’hui comme « le petit casque blanc de la SAQ ».

En fait, elle collabore à l’aménagemen­t du réseau de succursale­s. Elle a commencé, comme la majorité de ses collègues, avec un statut temporaire comme employé de magasin, à 19 ans, en 1997.

« Déjà toute jeune, je dessinais des magasins de la SAQ et j’assistais mon père dans l’élaboratio­n de ses maquettes », se remémore la mère de deux enfants de 15 et 13 ans. Elle a aussi rencontré son conjoint, Louis-jean Alexandre, à la SAQ. Il travaille au sein du service de livraison.

UN THÈME OMNIPRÉSEN­T

Martine ne cache pas que la société d’état a souvent été un sujet à la table lors des soupers dans sa jeunesse. Elle suivait également parfois ses parents au bureau. « J’entendais tout le temps parlé de la SAQ », ricane-t-elle.

Plus jeune, Martine a entamé un baccalauré­at en enseigneme­nt de langue seconde. « Je me suis rendu compte que ce n’était pas ce que je voulais faire. J’ai alors décidé de faire un diplôme d’études collégiale­s en design intérieur. Je travaillai­s déjà dans une succursale », raconte-t-elle.

C’est lors d’un affichage de poste en mai 2000 qu’elle a changé de carrière. Un poste qu’elle s’était vu refuser l’année d’avant puisqu’elle n’avait pas la formation nécessaire.

Pour sa part, Nicole a connu deux carrières à la SAQ. Elle y a été de 1973 à 1988 et de 2000 à 2017. L’accessibil­ité à des emplois supérieurs pour les femmes a beaucoup évolué ces dernières années dans la société d’état, concède-t-elle. « C’est beaucoup plus ouvert et accessible », poursuit-elle.

Nicole et Martine affirment que la SAQ offre de bonnes conditions de travail, tant pour les étudiants que pour ceux qui veulent y faire une carrière.

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