Le Journal de Quebec

Réadaptati­on complète pour Pierre-luc Poulin

Le kayakiste est entièremen­t rétabli d’une opération à la main droite qui a eu lieu le 15 février dernier

- RICHARD BOUTIN

Remis de son opération, le kayakiste Pierre-luc Poulin estime que sa blessure à la main droite n’a pas laissé de séquelles.

Opéré à Québec le 15 février après s’être blessé au terme d’un entraîneme­nt au camp de l’équipe nationale à Victoria quelques jours plus tôt, Poulin avait dû faire l’impasse sur les essais nationaux qui ont eu lieu du 11 au 14 mars à Burnaby.

« Je me situe où je devrais me situer si je n’avais pas été blessé, affirme le kayakiste de Lac-beauport. Je pensais que ma réhabilita­tion serait un peu plus longue, mais j’ai fait tout ce qui était possible. Ma blessure est guérie et je suis dans une forme exceptionn­elle. »

Depuis son retour sur l’eau lors du camp d’halifax à la fin mars, Poulin porte une attelle. « Je la porte toujours, mais c’est plus par précaution. Je devais l’enlever, mais j’ai décidé de concert avec mon entraîneur de la garder jusqu’après les courses. L’attelle ne me gêne pas du tout. »

PRÉPARATIO­N À MONTRÉAL

Les courses de sélection olympique en K-4 500 m auront lieu les 12 et 13 mai au bassin olympique de l’île Notre-dame. L’équipe de sprint a quitté Halifax mercredi. Poulin et ses coéquipier­s complétero­nt leur préparatio­n à Montréal. « En raison de la situation sanitaire à Halifax, on ne pouvait plus s’entraîner en gymnase et les entraîneme­nts sur l’eau étaient limités à deux personnes sans la présence d’un entraîneur, raconte-t-il. On ne pouvait pas s’entraîner en K-4. »

L’absence du Canada à la Coupe du monde de Szeged, en Hongrie, du 14 au 16 mai, en raison des risques reliés à la pandémie, ne change rien pour Poulin.

Initialeme­nt, les deux K-4 canadiens devaient croiser le fer une première fois en Hongrie, mais tout se passera maintenant au bassin olympique. Le Canada sera présent à la Coupe du monde de Barnaoul, en Russie, la semaine suivante, mais seulement en K-1 200 m chez les femmes et en C-1 1000 m chez les hommes.

Il s’agira d’une ultime tentative pour obtenir une place supplément­aire dans les deux épreuves en prévision des Jeux olympiques de Tokyo.

LANGLOIS RESTE PRUDENTE

Déjà qualifiée pour les Jeux en K-4 500 m, Andréanne Langlois aurait pu représente­r le Canada en Russie pour tenter d’obtenir une place de plus, mais elle jouera de prudence compte tenu des risques reliés au voyage et poursuivra sa préparatio­n olympique au Canada.

Canoë Kayak Canada (CKC) n’a pas encore nommé les athlètes qui seront présents en Russie.

LAURENCE VINCENT LAPOINTE TOUJOURS EN ATTENTE

Par ailleurs, CKC n’a pas encore reçu la réponse de la Fédération internatio­nale de canoë concernant l’octroi d’une entrée supplément­aire en canoë féminin. Laurence Vincent Lapointe met les bouchées doubles à l’entraîneme­nt sans imaginer tous les scénarios possibles.

« Je me prépare pour les Jeux et je me croise les doigts, a-t-elle résumé. Pendant ma suspension, j’ai appris que ça ne donne rien de se casser la tête avec les choses que tu ne peux pas contrôler. Je suis confiante que la réponse sera favorable. Ma situation est particuliè­re. J’ai raté le mondial 2019 en raison de ma suspension, mais j’ai été complèteme­nt blanchie. On s’attendait à une réponse rapide, mais je comprends que ce n’est pas la priorité dans la situation actuelle. »

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Kayakiste
PIERRE-LUC POULIN Kayakiste

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