Le PQ exige des solutions rapides à la crise du logement
À deux mois des déménagements, le Parti québécois demande au gouvernement de déclencher une commission parlementaire « d’urgence » pour trouver des solutions à la crise du logement.
Les partis y entendraient l’avis des experts sur leurs propositions, explique Paul St-pierre Plamondon, chef du Parti québécois (PQ), ajoutant que la démarche ne devrait pas excéder deux ou trois semaines. L’idée est de dégager rapidement un bouquet de solutions pour faciliter l’accès au logement et à la propriété, ainsi que pour freiner la spéculation immobilière.
« Tous les partis d’opposition, tous les observateurs s’accordent pour dire qu’il y a un problème grave en ce moment à travers une crise du logement et une bulle immobilière qui ne disparaîtra pas d’elle-même. Il n’y a que le gouvernement qui est en déni », soutient M. St-pierre Plamondon. Le taux d’inoccupation dans le marché locatif, de 1,8 % l’an dernier, se situe à 2,5 % à l’échelle du Québec, alors que le seuil d’équilibre est estimé à 3 %.
OFFRES
« En ce moment, il n’y a pas assez d’offres et il y a trop de demandes. Ça crée une hausse des prix et une rareté, tant dans le locatif que dans l’accès à la propriété », analyse le chef du PQ.
Dans les prochains jours, son parti présentera des propositions. Parmi elles, la construction annuelle de 5000 logements sociaux, des incitatifs fiscaux pour encourager des propriétaires à vendre ainsi que des mesures pour réduire la hausse du coût des matériaux.