Le Journal de Quebec

Aide financière pourperson­ne endeuillée par suicide

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J’ai lu avec intérêt les propos de celle qui signait « Désemparée ». Cette mère vous racontait combien le suicide de son fils avait eu de graves conséquenc­es, d’abord sur son moral à elle, mais surtout pour sa conjointe et pour leurs enfants. Et parmi cellesci, la conséquenc­e financière n’était pas la moindre, puisque la compagnie d’assurance qui devait protéger son fils refuserait de payer pour son décès vu qu’il était mort par suicide.

À la lecture de sa lettre, j’ai eu le vague sentiment qu’elle présumait que les prestation­s ne seraient jamais versées puisqu’il y avait eu suicide, et qu’en conséquenc­e, aucune réclamatio­n n’avait été faite par la veuve. Or je souligne, dans son intérêt et celui de vos lecteurs, que l’exclusion lors d’un décès par suicide n’a cours que pendant les deux premières années suivant l’établissem­ent du contrat d’assurance. Cette dame devrait donc chercher assistance auprès d’une personne qui a des compétence­s dans ce domaine.

Vincent Bousquet, Mont-laurier

Effectivem­ent, quoi de mieux qu’une personne versée dans les assurances pour donner l’heure juste ? Je souligne cependant que comme mentionné dans la lettre, la question du suicide n’est pas la principale cause du refus de payer de la compagnie puisque la signataire précisait que d’autres irrégulari­tés avaient été relevées dans le contrat en question. Je relaie quand même votre commentair­e en raison de sa pertinence. Merci de m’en avoir informée.

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