Le Journal de Quebec

Hamilton l’emporte encore

Le britanniqu­e remporte son deuxième Grand Prix cette saison et Lance Stroll doit se contenter du 14e rang

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PORTIMAO | (AFP) Lewis Hamilton (Mercedes) a dû s’employer pour remporter son deuxième Grand Prix sur trois cette saison, hier au Portugal, et s’offrir un peu d’air en tête du Championna­t du monde de Formule 1.

Son principal rival et dauphin par huit points (contre un auparavant), le Néerlandai­s Max Verstappen (Red Bull), est deuxième et son équipier finlandais Valtteri Bottas, pourtant parti en pole position, troisième.

Derrière, Lance Stroll et Aston Martin ont été exclus du top 10 pour la première fois cette saison.

Prolongean­t son premier relais avec les gommes tendres jusqu’au 39e tour, le Québécois a été en mesure de profiter de pneus plus frais en fin de course. Dans cette optique, Aston Martin a demandé à Sebastian Vettel – 10e sur la grille de départ – de laisser passer son coéquipier pour lui permettre de progresser au classement, avec cinq tours à faire.

Ayant lui-même pris le départ de la 17e position après des qualificat­ions difficiles, Stroll a toutefois été incapable de rattraper Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo), et Stroll a redonné la 13e position à Vettel lors du dernier virage.

« Ce n’était pas notre meilleure journée, mais je pense que nous avons été un peu plus forts en condition de course qu’en [qualificat­ions], a dit Stroll selon un communiqué de son équipe. En fin de compte, un samedi difficile nous a placés en position difficile [dimanche]. »

« Cependant, nous ne nous attarderon­s pas trop à ce résultat, mais nous apprendron­s ce que nous pouvons et apporteron­s des améliorati­ons avant le week-end prochain. Nous arriverons à Barcelone en meilleure position. »

Chez Williams, le Canadien Nicholas Latifi a connu une course difficile, concluant l’épreuve au 18e rang.

LE SANG-FROID DE HAMILTON

Avec son sang-froid habituel, Hamilton, qui était deuxième sur la grille de départ à Portimao, ne s’est pas laissé perturber quand Verstappen l’a dépassé dans le septième tour, alors que la course reprenait après une sortie de la voiture de sécurité.

Au 11e tour, le voilà repassant devant le Néerlandai­s, puis au 20e devant un Bottas en manque de rythme « pour des raisons inconnues ».

Comme toujours avec le septuple champion du monde, la remontée a semblé chirurgica­le, presque aisée. Seule sa voix lors des échanges radio avec son équipe trahissait les efforts consentis.

« C’était une course tellement dure physiqueme­nt et mentalemen­t », a confirmé un Hamilton essoufflé avant de recevoir son 97e trophée de vainqueur en GP. « Il y avait tellement de vent qu’il aurait été très facile de commettre une erreur, mais ça a été une super course. »

« C’est très différent de lutter contre deux pilotes aussi talentueux, un sentiment fantastiqu­e », a remarqué celui qui a trop souvent gagné sans grande adversité ces dernières années. « C’est ce que je veux et ce que les fans veulent. »

Verstappen, lui, a pris l’avantage sur Bottas, le « déçu » du jour, au 37e tour sur 66, juste après leurs passages respectifs aux puits.

« Je suis plutôt satisfait : j’ai vraiment tout essayé », a assuré le pilote Red Bull. « C’est bien, nous avons eu de belles batailles, on avait plus l’impression de rouler pied au plancher que de préserver nos pneus. »

D’abord attribué au Néerlandai­s, le point du meilleur tour est finalement revenu à Bottas, le numéro 33 ayant réalisé son chrono en dépassant les limites de la piste au virage 14. « Je ne pensais pas qu’ils regardaien­t les limites dans ce virage-là », a plaisanté Max.

Coïncidenc­e, la veille, Verstappen aurait pu s’offrir la pole position si son temps n’avait pas été annulé pour des raisons similaires !

Le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull), le Britanniqu­e Lando Norris (Mclaren), le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), le Français Esteban Ocon (Alpine), son équipier espagnol Fernando Alonso, l’australien Daniel Ricciardo (Mclaren), 16e sur la grille, et le Français Pierre Gasly (Alphatauri) complètent le Top 10.

RÄIKKÖNEN LE SEUL ABANDON

Il n’y a qu’un seul abandon à déplorer, celui du Finlandais Kimi Räikkönen (Alfa Romeo), après un contact avec son équipier Antonio Giovinazzi à l’entrée du 2e tour. « C’est de ma faute, j’étais en train de toucher des boutons et de regarder des infos sur mon tableau de bord », a avoué le champion du monde 2007, interrogé par Canal Plus.

Le championna­t se poursuit la semaine prochaine en Espagne, sur le circuit de Catalogne, près de Barcelone.

- Avec l’agence QMI

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PHOTO AFP Lewis Hamilton célèbre sa victoire avec les membres de son équipe au fil d’arrivée du Grand Prix du Portgual.

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