CE QU’IL FAUT RETENIR
DES STATISTIQUES… ÉLOQUENTES
Victorieux au Grand Prix du Portugal, Lewis Hamilton a de nouveau démontré hier qu’il était toujours le patron en F1 malgré la menace de plus en plus pressante de Max Verstappen, classé deuxième au volant de sa Red Bull.
Le Britannique, qui convoite un huitième titre dans la discipline-reine du sport, ce qu’aucun autre pilote n’a réalisé dans l’histoire, continue de réécrire le livre des records de la spécialité.
Depuis qu’il a rejoint l’écurie Mercedes en 2013, Hamilton a inscrit des points lors de 150 de ses 159 départs. Autre statistique éloquente : le Grand Prix du Portugal marque la 123e épreuve à l’issue de la laquelle il est meneur au classement du championnat du monde.
CHICANE MOBILE
Nikita Mazepin, c’est connu, doit sa venue cette année en F1 à la fortune de papa, lui qui n’a rien cassé dans les catégories inférieures. Mais bon, on conviendra qu’il n’est pas le seul à avoir été privilégié dans la vie.
Son début de parcours en F1 est catastrophique. Au Portugal, il a terminé au 19e et dernier rang des pilotes ayant rallié l’arrivée, tout en concédant plus d’une minute à son coéquipier au sein de l’écurie Haas, Mick Schumacher.
Au 46e tour, Mazepin a ignoré les drapeaux bleus qui lui indiquent pourtant de laisser le passage à Sergio Pérez, alors meneur de la course.
Furieux, le Mexicain, non sans raison, a traité son jeune rival d’idiot quand il est enfin parvenu à le doubler pour lui prendre un tour. C’est comme si Mezapin était une chicane… mobile sur les circuits. Sa pénalité de 5 secondes était pleinement méritée pour ce comportement irrespectueux.
« OÙ SONT LES DRAPEAUX? »
Parlant de signalisations, Hamilton s’est demandé, sur les ondes radio, pourquoi les commissaires de piste n’avaient pas déployé ces mêmes drapeaux bleus quand il a doublé Pérez au 51e tour pour prendre la tête du Grand Prix du Portugal.
« Où sont les drapeaux ? » s’est interrogé le Britannique. Son équipe a tôt fait de lui faire comprendre que le pilote de Red Bull était le meneur de la course !
Texte : Louis Butcher