La policière était fortement intoxiquée
La policière du SPVQ qui aurait été victime d’une agression sexuelle commise par un collègue de travail lors d’une fête de Noël en décembre 2016 se trouvait dans un état d’ébriété avancé lorsque l’accusé se serait présenté dans sa chambre.
C’est du moins la conclusion à laquelle en est arrivé l’expert de la poursuite, Jacques Tremblay, toxicologue judiciaire à la retraite du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale.
Selon lui, le taux d’alcoolémie de celle qui dit avoir été agressée sexuellement par Maxime Lehoux pouvait se situer entre « 90 et 162 mg par 100 ml de sang », ce qui représente un état allant « de l’euphorie à l’ébriété ».
L’ensemble des témoignages entendus jusqu’à présent révèle que la policière a consommé du vin de façon modérée pendant une grande partie de la soirée. Toutefois, à 2 h du matin, lorsque les convives ont pris place dans un spa, sa consommation s’est accélérée et elle s’est aussi diversifiée.
« C’est difficile de savoir exactement ce qui a été bu et en quelle quantité, mais la constance, c’est que tous s’entendent pour dire qu’en sortant du spa, la jeune femme était fortement intoxiquée », a-t-il ajouté.
RÉVEILLÉE PAR L’ACCUSÉ
La fatigue, « puisqu’on est au petit matin », le spa qui a un effet relaxant et la prise rapide de consommation pourraient également expliquer l’état de la policière, selon l’expert.
Rappelons que lors de son témoignage, la policière a dit être sortie du spa pour aller vomir et ensuite, s’être dirigée vers sa chambre où elle a sombré dans le sommeil.
Elle aurait toutefois été réveillée par l’accusé qui la pénétrait sans son consentement et sans protection. La preuve de la poursuivante étant terminée, la défense doit commencer sa preuve aujourd’hui.