Les ados qui ont peur du vaccin
Alors que la vaccination des jeunes de 12 à 15 ans est à nos portes, je suis préoccupée par la crainte qu’entretiennent certains adolescents par rapport au vaccin.
CONFUSION
Mercredi passé, heure du souper. Je profite de l’occasion pour laisser mes enfants discuter et poser des questions par rapport à la COVID-19. J’ai remarqué que mes plus vieilles s’abreuvent à toutes sortes de sources d’information. Certaines de qualité, d’autres pas.
Par exemple, j’ai réalisé que ça se pouvait qu’elles tombent sur une vidéo Tiktok où une personne tiendrait des propos moyennement vrais par rapport à la vaccination. Résultat : les enfants partent en peur et se font des scénarios catastrophes sans prendre le temps de valider ce qu’ils ont entendu avec leurs parents.
Je n’ai rien contre Tiktok. J’aime ça, Tiktok. Mais ça m’a donné l’idée d’instaurer des conseils de famille où on essaie de partager nos peurs et nos questionnements. Je veux m’assurer que tout le monde comprend bien ce qui se passe par rapport aux différents sujets pandémiques.
Retour à mercredi, donc. Devant l’éventualité de se faire eux-mêmes vacciner, mes enfants ont verbalisé les peurs suivantes : l’aiguille et les effets secondaires. Je voyais bien qu’ils avaient vu, lu et entendu toutes sortes d’affaires et qu’ils étaient mélangés, ce qui les rendait un peu craintifs.
C’EST À NOUS D’Y VOIR
Puisque monsieur Legault sollicitait cette semaine la population en nous demandant d’essayer de convaincre les réticents, je me suis dit qu’on avait, nous les parents, une belle occasion de faire en sorte que nos ados aient l’heure juste.
Rappelons qu’au Québec, une personne de 14 ans ou plus a le droit de refuser tout type de soins, qu’ils soient requis pour sa santé ou pas. Alors si on ne veut pas que nos ados se fassent vacciner la peur au ventre ou qu’ils refusent le vaccin, c’est à nous d’y voir.