Mettre le feu à une maison pour la science
Étude en vue d’aider à préserver la santé des pompiers
Une mise à feu contrôlée d’une résidence a eu lieu, hier, à Saint-barnabé-sud, près de SaintHyacinthe, en Montérégie.
Le principal objectif était de récolter des données qui permettront de rendre la profession de pompier plus sécuritaire.
Lors de ce brûlage, des tests ont été effectués avec un agent émulsifiant de type encapsuleur visant à optimiser les méthodes d’extinction.
Le chef de division opérations du Service de Sécurité incendie de Laval, Claude Lussier était très heureux du dénouement de la journée. L’encapsuleur s’est montré efficace lors des essais.
« C’est un produit qu’on ajoute à l’eau, comme une mousse, qui absorbe les molécules de carbone qui se dégagent lors d’un incendie », a expliqué Claude Lussier.
« Je vais donner mon étude aux neuf services incendies à temps plein au Québec, a-t-il ajouté. Le but est de diminuer le risque de cancer chez les pompiers. On a déjà des moyens en place pour améliorer la santé et la sécurité des employés, comme des laveuses, mais cette étude va nous permettre de progresser encore davantage. »
AUTRES TESTS
Des sapeurs de la Régie intermunicipale de protection incendie du Nord des Maskoutains ont également fait des tests pour évaluer à quel point l’encapsuleur peut réduire la consommation d’eau, en comparaison à une intervention conventionnelle.
Quant à elle, l’université d’ottawa a récupéré les cagoules des sapeurs. Leur étude déterminera si un produit encapsuleur réduit les émissions de résidus toxiques sur les pompiers.