Le Journal de Quebec

Pas de panique malgré tout

- DAVE LÉVESQUE

Après avoir marqué six buts lors de ses deux premières sorties, le CF Montréal est tombé en panne la semaine dernière et n’a pas fait bouger les cordages depuis 228 minutes.

« Je ne parlerais pas de panne, a d’abord dit Erik Hurtado. On a encore confiance et il faut penser au prochain match. »

Selon l’attaquant, il n’y a pas lieu de paniquer malgré ce passage à vide puisque l’équipe a prouvé qu’elle pouvait marquer.

« On a marqué six fois dans les deux premiers matchs alors on sait qu’on peut marquer. Il faut retrouver notre rythme et nous avons deux matchs cette semaine pour le faire. »

Mais ces deux premières rencontres avaient quelque chose que les deux dernières n’avaient pas : Mason Toye. C’est peut-être une coïncidenc­e, mais rappelons que l’équipe en sera privée pendant encore deux à quatre semaines.

SITUATION COLLECTIVE

Pour en revenir à cette panne momentanée qui affecte l’attaque depuis la semaine dernière, Wilfried Nancy reste lui aussi calme.

Il rappelle que ce n’est pas un joueur qui va tout changer et que l’absence de Toye ne peut pas expliquer à elle seule les problèmes qu’éprouve actuelleme­nt l’équipe.

« C’est une situation collective, on a plusieurs attaquants et ils savent qu’ils doivent marquer, mais ce n’est pas que leur responsabi­lité. »

« Si on n’avait pas de chances, je serais fâché, mais on en a, alors on doit être plus efficace devant le but. Les joueurs qui se trouvent devant le but doivent finir les actions. »

Nancy a été très clair, il ne faut pas paniquer.

« C’est encore trop tôt [pour avoir des problèmes de confiance en attaque]. On va inverser la tendance avec le travail. »

TRIPLE SUBSTITUTI­ON

Le CF Montréal a bien amorcé la seconde demie, mais s’est fait couper les jambes par un tir de pénalité de Cristian Dajome qui visait le statu quo de 0 à 0.

Dans la minute qui a suivi, Wilfried Nancy a effectué une triple substituti­on, rappelant notamment au banc ses deux attaquants, Bjørn Johnsen et Romell Quioto.

« Je voulais amener de la fraîcheur, je voulais un peu plus d’énergie et de course en profondeur. Les gars avaient un peu moins de rythme aujourd’hui », a expliqué l’entraîneur-chef après la rencontre.

Mais ce n’est pas facile d’entrer dans la rencontre dans un tel contexte.

« On a bien commencé la seconde demie, on a créé des chances, mais ils ont marqué juste avant que je monte au jeu, a précisé Erik Hurtado. Ça change la mentalité, on se dit qu’il faut donner encore plus d’énergie, on se dit qu’il faut absolument marquer un but. »

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