Phénix : une maladie oubliée
Alors que la COVID s’est emparée du paysage médiatique et que le premier ministre, Justin Trudeau, donne encore beaucoup d’argent à ses citoyens canadiens, il reste malheureusement des grands oubliés… ses propres employés !
Phénix, c’est loin d’être fini mes amis, et pourtant, on n’en entend plus parler.
PROBLÈMES ET ANXIÉTÉ
Chaque paye est synonyme de problèmes et d’anxiété : saisies de salaire sans explication, relevés d’impôt erronés, primes de travail non payées, cotes de crédit revues à la baisse. Et pire encore, dépressions, séparations, faillites, etc.
Est-ce normal qu’un employé au gouvernement du Canada soit dans l’incapacité de comprendre son propre talon de paye… ou même seulement d’en avoir une, paye !
Les travailleurs essentiels sont sans aucun doute les plus touchés, ayant des horaires de travail particuliers. Le mot d’ordre lorsqu’on travaille au gouvernement du Canada, c’est de ne rien changer dans notre affection de travail. C’est de ne pas tomber en maladie et de ne pas prendre un autre poste afin d’éviter les problèmes.
Par chance, le provincial s’occupe des congés de maternité. Même Thomas Mulcair mentionnait à la blague, à l’émission
La Joute, à LCN, l’année dernière, qu’il ne faudrait surtout pas que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) soit gérée par Phénix pour que cela fonctionne. En effet, ce fut avec une facilité et une rapidité étonnantes que les citoyens canadiens ont obtenu la fameuse PCU et ensuite la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE).
LA MAISON DES FOUS !
Sous nos yeux, M. Trudeau a démontré qu’il était capable de donner de l’argent simplement aux citoyens, mais pas à ses employés ! Ce premier ministre, qui prône le respect et la diversité à la moindre occasion, comprend-il le manque de respect et de loyauté dont il fait preuve envers ses travailleurs ?
Malgré les millions injectés, Phénix ressemble à la maison des fous d’astérix ! C’est un labyrinthe dans lequel les employés se perdent, s’épuisent et abandonnent. Les drames humains au gouvernement fédéral sont d’une tristesse sans nom.
Je ne comprends même pas que l’on puisse continuer comme ça. Il va falloir que quelqu’un se réveille et agisse pour se débarrasser de ce système qui fut un échec aussi en Australie. Ça suffit !
Annie E. Croisetière Employée du gouvernement du Canada, Rivière-rouge