Le Journal de Quebec

Une scène difficile à tourner

- SANDRA GODIN

Les téléspecta­teurs ont dû, hier soir, faire leurs adieux à M’entends-tu ? après trois saisons. Pour finir, on a fait la connaissan­ce d’un nouveau personnage à quelques minutes de la fin, après avoir assisté à une scène tragique et déchirante, dont les dessous nous sont racontés par la coscénaris­te et comédienne Pascale Renaud-hébert.

Si vous n’avez pas encore vu l’ultime épisode de M’entends-tu ?, diffusé hier soir à Télé-québec, il vaudrait mieux que votre lecture s’arrête ici.

Maintenant, parlons de ce drame qui arrive en milieu d’épisode. Lors d’une banale visite au dépanneur, en soirée, Ada (Florence Longpré), accompagné­e par Karine (Pascale Renaud-hébert), se trouve au milieu d’un braquage et se fait tirer dessus.

Ça faisait longtemps que la mort d’ada était dans les plans pour la finale, explique Pascale Renaud-hébert.

« C’est une décision en cohérence avec la progressio­n dramatique de cette série, explique-t-elle. Ce n’est pas une décision pour faire de l’effet. C’est parce que la vie est faite comme ça. La vraie vie, c’est aussi ça, ce sont de vrais drames qui arrivent. Malgré les drames, on peut s’en sortir. »

Et il y a du beau dans le drame. Le bébé que porte Ada sera sauvé, et tout le clan unira ses forces pour aider son père, Nassim, pour son éducation. Ce n’est pas un hasard, si, à l’âge adulte, la fille d’ada, jouée par Nathalie Doummar, deviendra avocate à l’aide juridique.

« La fille du personnage qui aurait eu le plus besoin qu’on prenne sa défense, toute sa vie, elle, elle prend la défense de ces gens-là. Elle a du caractère. La pomme n’est pas tombée loin de l’arbre. Tous les traits de personnali­té d’ada, elle les a et les utilise à bon escient », précise Pascale Renaud-hébert.

UNE SCÈNE DIFFICILE

Mais la scène où meurt Ada sur le plancher du dépanneur, devant une Karine complèteme­nt figée et un Marcel (Nicolas Michon) émotif, a été extrêmemen­t difficile à tourner.

« C’était vraiment dur. Vraiment, vraiment dur à filmer, insiste Pascale Renaud-hébert. Je t’en parle, et j’ai encore le motton. Avant de tourner la scène, j’ai dit au réalisateu­r : je ne pense pas que je vais être capable de la faire. Ça me faisait vraiment de la peine. C’était la dernière scène que je tournais avec Nicolas Michon, avec Florence. C’était très émotif. »

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