Jolin-barrette devant l’everest de la loi 101
Après des décennies de lâcheté, même de la part des chefs du PQ qui ont été premier ministre depuis Jacques Parizeau, nous voilà projetés à nouveau dans l’un des combats essentiels du Québec.
Cette fameuse réforme de la loi
101, je l’attendais, symboliquement, pour la fête des Patriotes. Tant mieux si elle arrive un peu plus tôt, aujourd’hui !
Je dis tôt… Pourtant, on peut se demander s’il n’est pas déjà trop tard tellement la gangrène anglicisante a fait son chemin depuis un quart de siècle, notamment dans les esprits colonisés.
Bien sûr, il va y avoir des hurlements de la part de la minorité la plus dorlotée en Amérique. Évidemment, la clause dérogatoire sera nécessaire pour s’attaquer aux raisons sociales anglaises souvent propagées par les nôtres.
DIVISION
Le ministre osera-t-il s’attaquer à la fièvre des cégeps anglophones qui attirent nos petits colonisés ?
Mettra-t-il fin à cette situation aberrante où des universités anglophones au Québec ne se font imposer aucun cours de français obligatoire ?
Ébranlera-t-il la superbe des petits roitelets de ces municipalités où, même si la population anglophone est devenue très minoritaire, on continue de tenir des conseils municipaux en anglais ?
La semaine dernière, on apprenait que le gouvernement Legault se donne un an pour utiliser seulement le français dans ses communications étatiques… enfin ! Pendant des décennies, l’état lui-même bafouait donc sa propre langue officielle…
PROMESSE
Comme vous le voyez, un ouvrage colossal, un défi inimaginable, un mont Everest attend le ministre Jolin-barrette, qui va se trouver au sommet comme le fut Camille Laurin en 1977. Tiendra-t-il bon ? Manquera-t-il d’oxygène ?
Chaque fois que le gouvernement Legault se montrera audacieux dans ce dossier vital, je serai derrière lui, à le défendre bec et ongles, toujours !