Le Journal de Quebec

Sur les traces des plus grands

Charlotte Cardin au sommet des ventes canadienne­s avec l’album Phoenix

- CÉDRIC BÉLANGER

Quand Charlotte Cardin et son équipe affirment viser une carrière internatio­nale, ce n’est pas de la frime. Depuis sa sortie au mois d’avril, son album Phoenix demeure en tête du palmarès de Billboard Canada et il fait tranquille­ment sa place en Europe.

L’exploit n’est pas mince. Elle est la première artiste du Québec depuis Leonard Cohen et Céline Dion, à la fin de 2016, à occuper la première place des ventes au pays pour au moins deux semaines consécutiv­es.

Pour y arriver, elle tient tête à des mégavedett­es du calibre de Justin Bieber, The Weeknd, Dua Lipa et Taylor Swift.

En France, Phoenix a fait son entrée en 26e position. Il a débuté au numéro 30 en Suisse, 60 en Belgique et s’est faufilé dans le top 10 des ventes itunes de 16 pays.

Des résultats plus qu’intéressan­ts pour un premier album.

Ayant patiemment élaboré une stratégie pour la conduire vers les plus hauts sommets depuis sa participat­ion à La Voix en 2013, son entourage exulte.

« C’est super excitant. C’est sûr qu’on a une ambition internatio­nale avec le projet. Nous sommes contents de voir que ça bouge en France, en Allemagne. Pour être honnête, on est vraiment, vraiment satisfaits », confie son gérant, partenaire de création, directeur artistique et grand ami, Jason Brando.

MONTRÉAL, PARIS ET LES ÉTATS-UNIS

En entrevue avec Le Journal, le fondateur de la boîte Cultult Nationnati­on, qui veille aux intérêtts de la jeune vedette au Canaada, parle d’un plan divissé entre trois axes : Montréal, Paris, où elle est sous contrat avec l’étiquette Parlophone, et les États-unis (Atlantic Records).

« On a toujourss considéré que ce sonnt les territoire­s clefes. Charlotte a une afffinité naturelle avec Paris, ellell y a un appartemen­t et on a de bons partenaire­s là-bas. Montréal, c’est notre fierté. Nous avons un lien très fort, on veut qu’elle soit associée à la ville et on veut travailler le plus possible avec nos équipes et fournisseu­rs d’ici », dit-il.

Les États-unis, c’est le grand défi, mais le clan Cardin y croit. « Si on continue à perfection­ner la musique, le spectacle, les relations, le lien avec les fans, éventuelle­ment, elle va avoir sa place aux États-unis », affirme Jason Brando.

D’ici là, Charlotte Cardin mettra le pied sur l’accélérate­ur. Après avoir mis plusieurs années à préparer son premier album, le prochain arrivera pas mal plus vite, promet Jason Brando.

« Il faut être capable de sortir un album de l’ampleur de Phoenix plus rapidement. On va sûrement retournern­er en studio stud cet été pour avoir un album mmixé avant Noël. L’idée est de garder un certain

éla an. »

SUR S SCÈNE

Puis, quand la COVID-19 sera vaincue, ce sera le retour des concerts. Sans le ddire ouvertemen­t, son équipe laisse entendre quue le temps est venu pour Charlotte Cardin de chanter au Ccentre Bell et au Centre Vidévidéot­ron.t

Parce que pour elle, c’est sur les planches que ça se passe, estime son ami.

« C’est spécial parce que ça fait cinq ans qu’on travaille en vue de la sortie de l’album. Nous avons pris un chemin plus lent pour nous assurer que le développem­ent de Charlotte était complet, qu’elle était prête. Là, on arrive et on n’a pas de shows, alors que c’est son arme. Charlotte, quand tu la vois live, tu fais wow. »

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Jason Brando

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