Le Journal de Quebec

Cap sur Houston pour les entraîneme­nts printanier­s

Antony Auclair fébrile à l’idée de connaître ses nouveaux coéquipier­s des Texans

- STÉPHANE CADORETTE

En temps normal, les entraîneme­nts printanier­s s’avèrent un passage obligé pour les vétérans dans la NFL. À sa cinquième saison dans la ligue, Antony Auclair met toutefois le cap sur Houston, dimanche, avec une flamme renouvelée à l’idée de tout découvrir des Texans, sa nouvelle équipe.

« Pour moi, cette année, c’est intéressan­t parce que je tombe dans une nouvelle équipe. Quand tu es un vétéran qui est là depuis un bout, il y a moins d’intérêt. On n’a clairement pas besoin de football à l’année.

« Sauf que cette fois, je vais en profiter pour me familiaris­er avec l’équipe, les installati­ons, le cahier de jeux et la ville, pour que je n’arrive pas en retard sur les autres au camp d’entraîneme­nt. Je ne veux pas non plus arriver en juillet sans connaître les lieux. Ça me ferait vivre un stress dont je n’aurai pas besoin », a mentionné l’ailier rapproché beauceron, qui devenait hier ambassadeu­r de la clinique du PEPS de l’université Laval ( voir autre texte).

C’est à la suite de longues discussion­s entre l’associatio­n des joueurs, les joueurs eux-mêmes et les directions d’équipes qu’auclair et plusieurs de ses acolytes renoueront avec l’action dans un contexte qui s’annonce différent.

« Personnell­ement, je me suis blessé deux fois à Tampa lors des entraîneme­nts printanier­s. Malgré ces entraîneme­nts que j’ai ratés, j’ai ensuite connu de très bons camps d’entraîneme­nt. Avant, c’était un peu bordélique, mais avec le nouveau plan, ça va se faire de façon plus intelligen­te. C’est quand même spécial ces entraîneme­nts printanier­s parce que c’est sans contact, mais dans mon cas, ce que j’apporte à une équipe, c’est mon jeu physique », a-t-il noté.

DU VIRTUEL À LA RÉALITÉ

Dans les quatre dernières semaines, depuis qu’il a signé son contrat avec les Texans après quatre saisons chez les Buccaneers, Auclair a pu développer un contact minimal avec sa nouvelle organisati­on.

L’ancien du Rouge et Or a pris part à 16 réunions virtuelles et le voilà prêt pour le grand saut dans l’environnem­ent des Texans.

Les entraîneme­nts débuteront lundi et s’étireront par vagues jusqu’au 10 juin. Il a déjà établi de bons liens avec son entraîneur de position, Andy Bischoff, qui a été sur le personnel de Marc Trestman chez les Alouettes lors de deux conquêtes de la coupe Grey.

Il a ensuite suivi Trestman dans la NFL chez les Bears et Ravens.

« Quand j’effectuais mes visites avant le repêchage en 2017, je l’avais rencontré et on était en bons termes. À cette époque, les Ravens avaient de l’intérêt pour moi, donc on se connaît déjà. Il a été au Québec longtemps, donc on parle de plein de choses. C’est cool », s’est réjoui Auclair.

SAINE COMPÉTITIO­N

Comme toujours, Auclair n’aura rien qui lui sera donné chez les Texans.

Il fera partie d’un groupe de sept ailiers rapprochés, dont une recrue, Brevin Jordan, qui a été l’un des cinq choix de l’équipe au dernier repêchage, en cinquième ronde.

« À Tampa, on a été six, sept ou huit ailiers rapprochés au camp. Pour moi, c’est juste normal. Partout dans la NFL, il y a du talent et tu dois être prêt à être en compétitio­n avec tout le monde. Je ne m’attendais pas à autre chose et c’est un défi excitant. »

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PHOTO D’ARCHIVES, STEVENS LEBLANC Antony Auclair souhaite faire bonne impression à l’entraîneme­nt dans sa nouvelle équipe, comme il avait su le faire avec les Buccaneers à ses débuts.

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