Un autre signal d’alarme pour les Rays
La situation des A’s à Oakland ramène leur situation à l’avant-plan
Les Athletics ont mis de la pression sur les autorités de la ville d’oakland au cours des derniers jours. Ils veulent un nouveau stade ou ils regarderont pour un déménagement dans une autre ville. Cette annonce a fait du bruit jusqu’à Tampa Bay.
Est-ce qu’on peut comparer la situation des A’s à celle des Rays ? Tout à fait. Les deux concessions tentent d’obtenir les ententes nécessaires pour la construction d’un nouveau stade depuis plusieurs années. Elles sont incapables de s’entendre avec leurs autorités municipales respectives sur le financement de ceux-ci.
Dans les deux cas, il y a le spectre d’un déménagement dans une autre ville. Chez les Rays, on parle plutôt d’un concept de villes soeurs avec Montréal. Pour le moment. Rien ne dit que ça ne pourrait pas changer dans les prochaines années.
Les A’s peuvent quitter Oakland à compter de 2025 alors que les Rays sont attachés au Tropicana Field jusqu’à la fin de la saison 2027. Toutefois, l’avenir de la concession floridienne sera déterminé bien avant.
D’ici la fin de l’année, le maire de
St. Petersburg devra choisir parmi quatre projets pour revitaliser le secteur du Tropicana Field. Les compagnies doivent présenter leurs plans dans les prochaines semaines.
Chaque présentation devra comprendre deux maquettes : une avec la construction d’un nouveau stade et une sans la présence d’un amphithéâtre de baseball. Si la deuxième option est favorisée pour une raison ou une autre, les jours des Rays dans cette ville seraient alors comptés.
ET MONTRÉAL ?
Les Rays ont plus de temps devant eux que les A’s. Des décisions importantes seront prises dans les deux prochaines années, que ce soit à St. Petersburg ou à Montréal.
Pour les pessimistes dans la salle, le groupe de Stephen Bronfman est rendu trop loin dans le projet pour reculer. Les hommes d’affaires québécois attaqueront un gros morceau dans les prochaines semaines : le financement d’un nouveau stade au bassin Peel.
Leurs représentants ont des rencontres prévues avec le gouvernement provincial. Il y a de l’ouverture du côté du premier ministre François Legault et de son ministre de l’économie Pierre Fitzgibbon, mais ils devront faire la preuve des bienfaits économiques de leur projet.
Le développeur immobilier Devimco a également deux maquettes qui sont prêtes dans ses bureaux. Le président Serge Goulet est en contact sur une base régulière avec Bronfman et son groupe. Les relations sont cordiales.
Par contre, il ne faut pas s’exciter trop vite. Plusieurs événements peuvent survenir et le projet peut dérailler à tout moment. C’est la réalité du monde des affaires.
L’OEIL DE ROBINSON
Il y a de belles histoires dans les ligues mineures. Il faut s’attarder à celle de Drew Robinson.
En avril 2020, il a tenté de se suicider avec un fusil. Il a survécu, mais il ne peut plus voir avec son oeil droit.
Celui qui a déjà porté les couleurs des Rangers du Texas et des Cardinals de
St. Louis tente un retour au jeu cette
saison. Malgré son handicap, les Giants de San Francisco l’ont invité à leur camp d’entraînement.
Il est parvenu à se tailler une place avec la formation AAA des Giants. Cette semaine, à son quatrième match, il a claqué un circuit.
Il a frappé cette longue balle devant les membres de sa famille et quelques amis. Après avoir croisé le marbre, Robinson a pointé ses proches qui étaient assis dans les premières rangées. Un moment touchant.
Ça ne veut pas dire qu’il sera en mesure de retourner dans les majeures un jour. Loin de là.
Par contre, Robinson est la preuve vivante qu’il est possible de se relever après avoir vécu une période très sombre dans sa vie. Il a eu droit à une seconde chance et il souhaite bien en profiter au maximum.