Le mépris du bon peuple
J’ai écrit dimanche ce que j’avais à dire sur le mépris profond de Geoff Molson et Marc Bergevin envers les Québécois qui ont engraissé de quelques centaines de millions de profits et de gains les poches de Molson.
Parcourir la page du Canadien sur Instagram rajoute une couche supplémentaire à ce mépris. Pas un mot de français ou à peu près, n’est prononcé dans toutes les vidéos. On traduit mollement dans un français quelconque ce que l’organisation veut vendre. Même Marc Bergevin s’exprime dans la langue du boss.
DEHORS LES MÉDIAS
Et voilà que les joueurs commencent à exprimer leur souhait pour la prochaine saison. Jeter les journalistes hors des vestiaires.
Déjà, ces vestiaires ne sont plus que des faux studios de télévision. Un après-match dure quinze minutes max. C’est la seule chance qu’ont les journalistes pour établir un contact le moindrement personnel avec un joueur. C’est encore trop.
Pensez-vous que Chantale Maccabée se rend recueillir la parole sacrée d’un jeune millionnaire de 25 ans pour ses beaux yeux ? Pour avoir un frisson ? Elle se faufile dans le vestiaire pour essayer d’obtenir une information vraie, fondée et intelligente qui va servir à faire comprendre une situation aux amateurs qui s’intéressent au CH.
Ces amateurs, ils sont
600 000 qui suivent les matchs à la télé. Sans avoir les moyens de s’acheter deux tickets à 200 $ chacun et un stationnement à 32 $ pour trois heures.
Mais ils achètent de la bière, des voitures, ils s’abonnent au câble, ils sont ceux qui enrichissent tous ces gras dur.
Et ils se font grossièrement mépriser.