Le Journal de Quebec

La Ville de Québec versera 650 000 $ à la Fondation Nordiques

- DOMINIQUE LELIÈVRE

La Ville de Québec versera un montant de 650 000 $ à la Fondation Nordiques à la suite d’une entente à l’amiable de dernière minute, évitant aux deux parties un procès en lien avec l’annulation il y a six ans du Gala Triomphe.

La Fondation Nordiques réclamait à l’origine plus d’un million de dollars à la Ville.

Le montant faisant l’objet de l’entente a été dévoilé dans un sommaire décisionne­l de la municipali­té publié hier matin.

« Après analyse et négociatio­n, il est recommandé de régler définitive­ment ce dossier, sans admission de responsabi­lité, par le versement d’une somme de 650 000 $, en capital, intérêts, indemnité additionne­lle et frais », peut-on lire dans le document.

« Cette entente et ce dénouement se font à l’entière satisfacti­on de la Fondation Nordiques. À noter que la totalité de la somme obtenue de la Ville de Québec en vertu de cette entente sera versée rapidement aux athlètes », a réagi la Fondation Nordiques.

Retardé par la pandémie, un procès devait s’ouvrir cette semaine dans cette affaire. Il n’aura pas lieu en raison de l’entente à l’amiable.

UNE SAGA

L’annulation de l’édition du Gala Triomphe qui devait avoir lieu le 30 avril 2015 au Colisée Pepsi et qui visait à remettre des bourses aux athlètes avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque.

Un conflit d’horaire avec un match de séries éliminatoi­res des Remparts de Québec qui s’était ajouté à l’horaire le soir du 28 avril était au coeur du différend.

La Fondation Nordiques, alors présidée par Marcel Aubut, accusait la Ville de ne pas avoir respecté les termes de leur accord, qui prévoyait deux jours de montage avant l’événement.

Au contraire, la Ville et Expocité ont longtemps soutenu qu’aucun contrat en bonne et due forme n’avait été conclu et que tout avait été fait pour tenter d’assurer la tenue du gala.

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