Le piège à cons
Québec solidaire traverse une guerre intestine alors que son Collectif antiraciste décolonial accuse le parti de racisme systémique.
N’en soyons pas surpris ! Un virus intellectuel ravageur s’infiltre sournoisement partout au Québec. Il s’agit de la Théorie critique de la race (TCR).
DIVISER
Importé des États-unis, ce mouvement académique, idéologique et maintenant politique est d’inspiration marxiste. Son approche manichéenne est réductrice : diviser la société en deux clans basés sur la race : les oppresseurs blancs et les opprimés racisés.
Selon les militants de cette théorie victimaire, bien engluée au degré zéro de la nuance et de l’argumentation, le racisme teinte tous les aspects du quotidien, toutes les relations et toutes les interactions. Il suffit de le chercher pour le trouver. Et un Blanc serait ontologiquement raciste, qu’il en soit conscient ou non. Il aurait donc besoin d’être « rééduqué » pour gommer sa « blanchité » grâce à des programmes de formation à la « sensibilité ». Coca-cola et Disney en ont d’ailleurs offert à leurs employés.
Or, s’il est vrai que le racisme et les préjugés doivent être combattus, il reste que la TCR est une aberration et un « piège à cons » à dénoncer impérativement.
C’est une aberration, car déclarer un individu coupable de racisme en fonction uniquement de la couleur de sa peau est une posture précisément raciste, équivalente à celle des ségrégationnistes d’autrefois. Quel progrès !
Et c’est « un piège à cons », car comme la culpabilité est strictement fonction de la couleur de la peau, toute rédemption devient impossible. Coupable un jour, coupable toujours ! La damnation est inévitable pour le Blanc, quoi qu’il fasse.
REFUSER
Avec la TCR, les dés sont pipés. L’unique manière d’éviter le piège est donc de résister à l’intimidation et de refuser de cautionner un fanatisme qui condamne aveuglément et automatiquement une partie de la population. Car ce n’est pas en exacerbant la dualité et l’antagonisme que l’on combat le racisme !