Il faut mériter ce à quoi on aspire

Je me suis réveillé de nouveau ce matin avec quelque chose qui me préoccupe depuis quelques jours et dont je ne parviens pas à libérer mon esprit. J’ai donc décidé de vous en parler pour savoir ce que vous en pensez.

Vous ne devez pas ignorer que les professeurs ont émis publiquement le souhait d’être vaccinés en priorité pendant la pandémie. Moi je veux bien, mais laissez-moi vous raconter un cas d’espèce que je connais et qui donnerait certainement à réfléchir à toute instance chargée de prendre des décisions dans le sens voulu.

Que pensez-vous du cas d’une enseignante qui a un ado en garde partagée avec le père de l’enfant, et qui, d’autre part, entretient une relation avec ce qu’elle appelle « un bon copain », qui habite ailleurs que chez elle, mais qui couche chez elle plutôt souvent selon moi, et qui a de son côté deux enfants également en garde partagée ?

Parce que c’est important dans la balance pour faire une bonne évaluation, je vous signale également en passant que tout ce beau monde qui travaille dans le domaine de l’enseignement ne s’est jamais préoccupé des recommandations de la Santé publique.

J’en viens donc à mon point principal : pourquoi est-ce que des gens qui ont toujours respecté les consignes devraient céder leur place à d’autres qui eux ne les ont jamais respectées, sous le vulgaire prétexte qu’ils sont en contact quotidien avec une clientèle diverse et variée ?

Perdu dans ses réflexions

Ma réponse sera simple, et même si je comprends vos arguments, elle risque de vous décevoir. Comme le virus ne se propage pas selon des valeurs morales et qu’il frappe sans distinction, il importe de vacciner le plus vite possible les personnes les plus à risque, dont font partie les enseignants.