Le Journal de Quebec

Un gant qui restera au Canada…

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Quand Jonathan Malo a su que son bon ami Josué Peley l’accompagne­rait pour les qualificat­ions de l’équipe canadienne en vue des Jeux olympiques de Tokyo, du 31 mai au 5 juin en Floride, il lui a immédiatem­ent posé une question : « Ton gant de baseball aux couleurs du Venezuela, tu vas le laisser ici, hein ? »

Peley a évidemment répondu par l’affirmativ­e. Ayant grandi au Québec, Peley est né à Valencia, au Venezuela. Puisque ce pays et le Canada se retrouvent dans le même groupe dans ce tournoi, une confrontat­ion entre les deux pays est déjà annoncée le mercredi 2 juin.

« Honnêtemen­t, et je devrai faire attention pour ne pas devenir trop émotif, c’est sûr que je vais verser une larme avant ce match », a avoué Peley.

Si Peley devra trimballer un autre gant, Malo, lui, s’est assuré de se procurer une nouvelle « mitaine » aux couleurs canadienne­s pour le tournoi.

« Je suis sûr que le Venezuela est dans son coeur à tout jamais, mais pour le tournoi, il doit représente­r le Canada », a mentionné Malo, question d’agacer son vieil ami. MALO À L’ARRÊT-COURT?

À propos de son utilisatio­n pour la compétitio­n, Malo pourrait être employé à l’arrêt-court, selon la conversati­on qu’il a eue avec l’entraîneur Greg Hamilton. Quant à Peley, il devrait plutôt occuper un poste de joueur d’utilité, précisant qu’il peut jouer n’importe où à l’avant-champ et même offrir ses services comme receveur, au besoin.

Malgré l’énorme défi qui se présente devant lui, Peley n’est pas inquiet de son niveau de jeu.

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PHOTOS D’ARCHIVES Jonathan Malo, en 2018, à l’époque ou il évoluait pour les Capitales de Québec et Josué Peley (en mortaise), lorsqu’il dirigeait les Canonniers de Lévis.
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