Kluber fait encore mal aux Rangers

Le lanceur des Yankees a réalisé un match sans point ni coup sûr mercredi soir

AGENCE QMI | Déjà que le court séjour de Corey Kluber chez les Rangers du Texas en 2020 était difficile à accepter pour l’organisation, voilà que le lanceur des Yankees de New York leur a rappelé de façon éclatante mercredi qu’il avait de l’essence dans le réservoir.

Celui ayant disputé une seule rencontre avec la formation texane l’an passé a réussi son retour au Globe Life Field en réalisant un match sans point ni coup sûr, le deuxième en autant de jours dans le baseball majeur.

Dans un gain de 2 à 0, il a limité l’adversaire à un but sur balles et éventé neuf frappeurs. Parmi ses 101 tirs, 71 ont été des prises.

Certes, cette soirée mémorable fut un baume sur la plaie pour Kluber (4-2), qui avait subi une déchirure musculaire ayant ruiné sa saison 2020. Après celle-ci, il est devenu joueur autonome et s’est entendu avec les Bombardiers du Bronx.

« Ce fut très plaisant et très spécial, a admis aux médias celui ayant commencé à penser à accomplir le fait d’armes une fois la sixième manche terminée. À ce momentlà, on avait quelques points au tableau, donc ça devenait plus facile d’atteindre la zone des prises. »

« Puis, [Robinson] Chirinos est venu vers moi après le match et m’a dit : félicitations ! Ç’a été beaucoup mieux que ta dernière fois sur le monticule ici », a-t-il ajouté en évoquant les mots de son coéquipier, un substitut des Yankees qui était son receveur avec les Rangers lors de sa brève apparition dans le même stade l’an passé, apparition ayant pris fin après une seule manche de travail en raison de ses ennuis physiques.

Pour son entraîneur-chef Aaron Boone, tout le mérite revient au héros du jour. « En passant, le match était en jeu. Avec une priorité de 2 à 0, on n’était pas assuré de la victoire. Chaque tir qu’il a effectué était important, puisque le duel était serré. »

DES REGRETS

Étrangement, il y a déjà six parties sans point ni coup sûr recensées dans les grandes ligues cette année. Or, les Mariners de Seattle, les Indians de Cleveland et les Rangers ont tous fait les frais de ces exploits deux fois. Au Texas, le gérant Chris Woodward peine à en expliquer les causes. Les siens éprouvent toutefois des problèmes en vertu d’une fiche de 19-26 leur valant la cave de la section Ouest de la Ligue américaine.

« On s’attendait à des performances du genre dans notre stade, mais sûrement pas contre nous, a affirmé l’ancien joueur des Blue Jays de Toronto. »