PLACE À L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
En créant le Dataparc, actuellement en processus de désignation pour devenir une zone d’innovation, la Ville de Lévis réserve une place de choix aux entreprises spécialisées dans le domaine de l’intelligence artificielle, puis s’assure d’ancrer solidement Lévis et Chaudière-appalaches dans l’économie du savoir.
Situé dans le parc industriel Bernières, sur un site de 1,5 million de pieds carrés (première phase), le Dataparc Lévis offre une puissance électrique importante et la proximité de terrains agricoles, deux conditions recherchées par les entreprises actives dans les technologies d’intelligence artificielle et d’hébergement de données massives.
Le projet Bases.ai occupera 85 % de la superficie du Dataparc. Il s’agit d’une organisation dont la mission est d’agir comme chaînon manquant entre la théorie et la pratique, lorsqu’il s’agit de développer, tester et d’intégrer des solutions misant sur l’intelligence artificielle.
Bases.ai comptera trois volets : des supercalculateurs destinés à travailler sur des algorithmes pour des clients à l’échelle internationale (Qscale), un campus de collaboration et de codéveloppement en intelligence artificielle appliquée (Synapse) qui engendrera plusieurs centaines d’emplois à terme, ainsi qu’un vaste complexe de serres agricoles (plus de 10 millions de pieds carrés) érigé sur un terrain acquis par la Ville, qui sera chauffé par la chaleur générée par les supercalculateurs.
La première phase de réalisation implique un investissement de plusieurs centaines de millions de dollars.
« La Ville de Lévis est très fière d’accueillir sur son territoire la première entreprise à miser sur l’intégration artificielle à l’échelle régionale. Dans plusieurs domaines d’activités, les entreprises vont bénéficier de cette technologie pour améliorer significativement le développement de leurs produits et services et, par conséquent, leur productivité ainsi que leur compétitivité sur les marchés. L’implantation de cette compagnie technologique à Lévis s’intègre à cet égard parfaitement dans la volonté de la Ville de travailler concrètement à contrer les problématiques liées à la pénurie de maind’oeuvre, tout en favorisant aussi l’innovation et la productivité dans les entreprises industrielles du territoire », avait souligné le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, lors de l’annonce du projet en 2018.
D’autres entreprises prendront également place dans cette zone d’innovation, dont Smartmill, une pionnière à Lévis dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée au secteur manufacturier, dont le nouvel édifice est présentement en construction dans le Dataparc au coût de plus de 5 M$.
Un agrandissement du Dataparc est déjà prévu sur une superficie additionnelle de 1 million de pieds carrés, avec la relocalisation éventuelle d’entreprises situées en périphérie.