SERVICES DE POLICE ET DE JUSTICE RÉUNIS
Le futur Poste de police et maison de justice de proximité réunira sous un même toit les locaux de la nouvelle centrale de police, la cour municipale et les services juridiques de la Ville, pour une meilleure accessibilité des citoyens et une efficience accrue des services.
Construit sur cinq étages (dont deux souterrains) à l’angle du boulevard Guillaume-couture et du chemin Du Sault à Saint-romuald, le bâtiment de 14 550 mètres carrés comptera des espaces de travail adaptés et flexibles pour quelque 250 membres du personnel, deux salles d’audience munies de vidéodiffusion et de vidéo comparution, huit salles d’entrevue et deux salles de témoin privilégié, une salle de tir, une salle des pièces à conviction ainsi que 13 cellules.
Un stationnement souterrain accueillera 100 cases réservées aux véhicules de fonction, permettant d’être plus rapide et efficace lors des interventions policières, ainsi qu’un stationnement extérieur de plus de 250 cases (avec espaces dotés de bornes de recharge électrique) pour les membres du personnel et les visiteurs.
« Ce nouveau bâtiment multifonctionnel est devenu nécessaire en raison de la vétusté des deux postes de police existants et des installations liées à la cour municipale. Fort de l’appui unanime du conseil municipal, cet édifice, dans un contexte de relance économique, représente le premier jalon du Plan directeur de la modernisation des bâtiments municipaux lévisiens et la Ville compte poursuivre le développement et la modernisation de ses infrastructures pour mieux répondre aux besoins de la population », affirme le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.
Le chantier, d’une durée de trois ans, procurera de l’emploi à des centaines de travailleuses et travailleurs. L’appel d’offres pour la construction sera lancé d’ici la fin de l’été. Si tout se déroule comme prévu, les travaux devraient débuter avant la fin de l’année, pour se conclure en 2024.
EFFICIENCE DES SERVICES DE POLICE
Du côté de la centrale de police, l’accueil et la prise en charge des citoyens seront bonifiés grâce à un secteur d’accueil regroupant plusieurs services, dont des postes numériques pour la prise de plaintes web, plusieurs locaux de rencontre, un poste de bertillonnage, l’accessibilité à une ou un agent du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) et des locaux adaptés aux différentes clientèles.
La centralisation des services en un seul lieu permettra une plus grande efficacité dans le traitement des dossiers, une diminution des délais d’attente ainsi qu’une gestion accrue de la sécurité dans le processus de détention. Sa localisation stratégique accroîtra la coordination au sein des équipes de policières et policiers, et de celles d’enquêtrices et d’enquêteurs.
« Le Service de police de Lévis profite de cette relocalisation pour revoir l’ensemble de ses processus opérationnels. Visant la modernisation de ses opérations, le traitement des appels sera informatisé à partir de la répartition par notre centrale 911 jusqu’à la finalité du dossier devant la cour municipale, s’il y a lieu », soutient Michel Desgagné, directeur du Service de police de la Ville de Lévis.
AVANCÉES POUR LES SERVICES DE JUSTICE
Les citoyennes et citoyens auront aussi accès à des services de justice de proximité modernes, efficaces et vivront désormais une expérience simplifiée. Bien que plusieurs services soient déjà disponibles en ligne, les nouvelles installations faciliteront le fonctionnement de tout le processus judiciaire en mode numérique, que ce soit au niveau de la perception des amendes, de la tenue des auditions ou de la gestion de tous les dossiers de la Direction des affaires juridiques et du secrétariat corporatif. Par ailleurs, la Ville de Lévis a été la première cour municipale à déployer le Programme de mesures de rechange général pour adultes en mai 2020, en collaboration avec le ministère de la Justice du Québec. Ce nouveau programme de justice adaptée vise à offrir aux adultes accusés de certaines infractions criminelles la possibilité d’assumer la responsabilité de leurs actes et de réparer leurs torts auprès des victimes ou de la communauté plutôt que d’être assujettis aux procédures judiciaires usuelles prévues par le Code criminel.