Le Journal de Quebec

Un enthousias­me « patriotiqu­e »

1148 doses de vaccin, 148 de plus que prévu, ont été administré­es en seulement 12 heures hier lors du congé

- ELSA ISKANDER

Les 1000 doses additionne­lles du vaccin Pfizer offertes à Québec durant la journée fériée d’hier ont toutes trouvé preneur avant 17 h. Près de

150 doses additionne­lles se sont aussi envolées en fin de journée.

« Au départ 1000 doses étaient prévues pour cette opération, mais nous avons été en mesure d’en ajouter 148 de plus en après-midi », a expliqué Mélanis Otis, agente d’informatio­n au CIUSSS de la Capitale-nationale. Vers 18 heures, celles-ci avaient toutes été administré­es.

Le CIUSSS avait décidé de profiter du congé de la Journée nationale des patriotes pour faire un blitz de vaccinatio­n à l’université Laval, de 6 h jusqu’à 21 h, ou jusqu’à l’épuisement des stocks. Les 18 ans et plus étaient ciblés, mais des plus jeunes étaient aussi acceptés.

« L’opération est un succès et nous répéterons l’expérience au cours des prochaines semaines », a constaté Mme Otis.

À 3 H 40 DU MATIN

Certains se sont présentés au petit matin devant le pavillon Alphonse-desjardins de l’université Laval.

« Je suis arrivée vers 3 h 40 ce matin. Avec les gens qui sont arrivés aussi tôt, ça nous a permis de parler un peu, l’attente était moins longue », a indiqué la première personne vaccinée.

« Mon rendez-vous était planifié dans les prochaines semaines et je devais prendre congé du travail. Quand j’ai su que c’était disponible ce matin, j’ai sauté sur l’occasion. Ça va être fait ! » a ajouté un autre citoyen, en matinée.

« On a été agréableme­nt surpris de voir les gens très tôt, surtout de voir que les jeunes ont répondu à l’appel, c’est encouragea­nt », se réjouit Patricia Mckinnon, directrice de la vaccinatio­n au CIUSSS de la Capitale-nationale.

S’il y avait une file d’attente durant la journée, celle-ci avait presque disparu en milieu d’après-midi, même si des personnes continuaie­nt de se présenter régulièrem­ent pour recevoir le vaccin.

PLUS PRATIQUE

« Ça a très bien été », a dit Catherine Noël, 27 ans, à la sortie, après un peu plus d’une heure d’attente.

« On voulait devancer notre vaccinatio­n de deux semaines », explique-t-elle.

Julie Ouellet a amené ses deux filles de 15 et 17 ans se faire vacciner : « C’est facile, tout le monde est en congé. On règle ça aujourd’hui ! »

« J’avais un congé et j’en ai profité », a aussi indiqué Jérôme Lavoie, 37 ans. Amath Barro, 32 ans, pour sa part appréciait l’aspect sans rendez-vous : « J’ai regardé les sites, c’était complet pendant un mois ».

AUTOBUS DE VACCINATIO­N

Par ailleurs, au début de juin, une clinique de vaccinatio­n roulante surnommée « vaccinobus » sillonnera les routes de la Capitale-nationale pour rejoindre le plus de personnes possible.

L’autobus aménagé, avec à l’intérieur un îlot de vaccinatio­n de six places, pourrait se rendre à des endroits comme Le Grand Marché, les plaines d’abraham, la Baie de Beauport et le Festif! de Baie-saint-paul. – Avec Kevin Dupont,

TVA Nouvelles

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PHOTO STEVENS LEBLANC Des gens faisaient la file devant le pavillon Alphonse-desjardins de l’université Laval pour recevoir un vaccin contre la COVID-19 sans rendez-vous.

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