Le Journal de Quebec

La Garde nationale quitte le Capitole de Washington

La menace de la violence extrême s’est atténuée près de 5 mois après l’assaut

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WASHINGTON | (AFP) Pour la première fois en près de cinq mois, le Capitole de Washington, siège du Congrès américain, n’était pas protégé hier par des troupes de la Garde nationale, la menace de violences d’extrême droite s’étant atténuée depuis l’attaque du 6 janvier.

Leur mission de protection du Congrès étant formelleme­nt arrivée à son terme, les 2149 derniers soldats d’un contingent qui en comptait 26 000 au plus haut de cet extraordin­aire déploiemen­t ont quitté Washington au cours du week-end.

Le Capitole était sous haute sécurité depuis le 6 janvier, lorsque des milliers de partisans de Donald Trump se sont rassemblés aux pieds du siège du parlement américain après un de ses discours. Alors encore président, il les avait incités à empêcher les élus de certifier la victoire électorale de Joe Biden.

Plusieurs centaines de ces partisans avaient violemment attaqué le bâtiment, semant le chaos. Cinq personnes, dont un policier du Capitole, sont mortes.

PEUR PERSISTANT­E

La peur de nouvelles menaces autour de l’investitur­e de Joe Biden le 20 janvier avait entraîné le déploiemen­t de milliers de soldats de la Garde nationale, et l’édificatio­n de barrières barbelées autour du Capitole.

Les soldats étaient restés dans la capitale américaine plusieurs mois après l’investitur­e, tandis que l’enquête sur ce que beaucoup ont qualifié d’« insurrecti­on » suivait son cours.

440 PERSONNES ARRÊTÉES

Depuis le 6 janvier, le FBI a arrêté et poursuivi quelque 440 personnes impliquées dans l’assaut, dont plusieurs dizaines étaient liées à des milices armées.

Ces soldats « n’ont pas seulement protégé le terrain (du Capitole), mais aussi les élus y travaillan­t, s’assurant ainsi que les affaires du peuple puissent continuer sans relâche », a déclaré le ministre de la Défense Lloyd Austin.

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