O’reilly regrette sa déclaration
AGENCE QMI | Gagnant des trophées Conn Smythe et Frank J.selke en 2018-2019, saison couronnée par la conquête de la coupe Stanley des Blues de St. Louis, l’attaquant Ryan O’reilly paraît beaucoup moins bien aujourd’hui, peu après l’élimination de l’équipe au premier tour des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey (LNH).
Pourtant, le capitaine des Blues semblait persuadé que les siens allaient renverser l’avalanche du Colorado, meilleure formation de la Ligue nationale de hockey pendant le calendrier régulier. Avant le début de la confrontation, il y était allé d’une prédiction audacieuse, affirmant que « nous allons avoir du plaisir et nous allons les battre ».
Or, la logique a été respectée, au grand désarroi du principal intéressé. Ayant amassé 19 points de moins que ses adversaires cette année, St. Louis a subi le balayage aux mains d’une équipe talentueuse et motivée. Brayden
Schenn, Mike
Hoffman et
Jordan Kyrou ont totalisé trois buts, tandis qu’o’reilly a été incapable de compter. Ce fut loin de la partie de plaisir promise.
« Je suis très déçu de moimême. Ce fut franchement pathétique. Je n’ai rien fait de bon pendant cette série, particulièrement contre ce gros trio, a mentionné celuici selon des propos rapportés par le quotidien Denver Post, en évoquant le bon travail de Nathan Mackinnon, Gabriel Landeskog et Mikko Rantanen. Évidemment, ils allaient obtenir des chances de marquer et effectuer des jeux. »
« J’ai eu très tôt l’opportunité de voir à l’oeuvre cette ligne et de lui causer des ennuis. Je n’ai pas fait le travail, et si ça n’arrive pas, on ne doit pas s’attendre à voir n’importe qui d’autre le faire. »
IMPOSSIBLE DE REVENIR EN ARRIÈRE
L’ancien de l’avalanche aimerait tout effacer et appuyer ses dires, avouant qu’il a eu tort dans ses prédictions.
« Je croyais que nous allions être en mesure de contrôler davantage la patinoire et de profiter d’un bon rythme, a-t-il dit. Certes, cette équipe – avec sa façon de jouer et son talent – était sûre d’imposer sa loi par moments, mais on n’a pas vraiment repris l’avantage de la situation quand il le fallait. On a subi la pression, on était léthargique. Ce n’était pas constant. Vous avez vu ce qui s’est passé. Ils nous ont dominés, c’est aussi simple que cela. »