Début du procès de Mélissa Webb, accusée de meurtre
Le procès devant jury de Mélissa Webb, accusée du meurtre au deuxième degré de David Frigon, a débuté, hier. Au cours des trois prochaines semaines, huit femmes et six hommes devront décider de la culpabilité ou non de la femme de 26 ans.
C’est dans le cadre d’un résumé d’ouverture que la procureure aux poursuites criminelles et pénales, M Caroline Munger, a exposé aux membres du jury la théorie de la Couronne pour expliquer comment était survenu le décès de la victime, David Frigon, le 30 septembre 2019.
Ce jour-là, l’homme se trouvait dans un logement rue Napoléon, dans le quartier Saint-sauveur qui est, selon les prétentions de la Couronne, un lieu de consommation et de vente de stupéfiants.
« Martin Bolduc s’est présenté au 609 et une altercation est survenue entre monsieur Bolduc et la victime. Pendant l’altercation, Mélissa Webb est arrivée et elle est entrée dans le logement, munie d’un couteau », a mentionné Me Munger.
AGRESSION
PREMIER TÉMOIN
eElle a ajouté que c’est à ce momentlà que Webb aurait donné un coup de couteau à David Frigon avant de quitter l’appartement.
« Peu de temps après, Monsieur Frigon s’est effondré et son décès a été constaté à l’hôpital Saint-sacrement », a-t-elle ajouté.
Pour étoffer sa preuve, la poursuivante et son collègue, Me Éric Beauséjour, feront entendre une preuve testimoniale composée de témoins policiers et civils ainsi qu’une preuve matérielle.
De plus, trois témoins experts viendront présenter une preuve scientifique, dont un pathologiste qui viendra préciser la cause du décès de David Frigon.
Le premier témoin de la Couronne, David Guénette, policier technicien en scène de crime, a fait savoir aux membres du jury qu’il s’était rendu sur les lieux du crime le soir du 30 septembre, mais également à l’hôpital où se trouvait la victime.
Sur place, le technicien a été en mesure de constater certaines blessures, dont une qui se trouvait à l’abdomen, sous le pectoral gauche.
Le policier a également précisé aux membres du jury que des sacs en papier avaient été posés sur les mains de la victime « pour protéger les éléments de preuve » et que son corps avait ensuite été placé dans un sac mortuaire scellé avant d’être envoyé à l’autopsie.