Le Journal de Quebec

La Ville de Québec n’entend pas déroger à son plan

- DOMINIQUE LELIÈVRE

Malgré le déconfinem­ent progressif de la province, la Ville de Québec continue de miser sur une programmat­ion estivale surtout spontanée et déambulato­ire, et émet des réserves concernant la tenue de spectacles extérieurs.

Le maire, Régis Labeaume, a présenté hier une dizaine d’activités « phares » qui composeron­t la programmat­ion estivale, notamment une « plage urbaine » qui sera créée à place D’youville. La Ville a aussi confirmé le retour de certains rendez-vous populaires dans des formules adaptées, comme les Fêtes de la Nouvelle-france.

Toutefois, l’administra­tion municipale n’entend pas déroger au plan présenté plus tôt ce printemps, qui consiste à financer plus de 500 activités gratuites qui minimisent le risque sanitaire et ne sont pas susceptibl­es de générer des rassemblem­ents. « Nous n’entendons pas changer nos décisions », a confirmé le maire.

« On ne pouvait pas attendre le déconfinem­ent, sinon on n’aurait rien de fait », a-t-il expliqué.

SPECTACLES EXTÉRIEURS

Le calendrier du gouverneme­nt Legault prévoit la reprise des spectacles extérieurs d’une capacité maximale de 2500 spectateur­s à compter du 25 juin. Or, même si le Québec se déconfine peu à peu, « pas sûr qu’on peut tenir nos événements comme on le pouvait avant », a observé le maire.

Dans un environnem­ent comme les plaines d’abraham, par exemple, il faudrait tenir compte des rassemblem­ents provoqués à l’extérieur du périmètre de l’événement, pas uniquement à l’intérieur, a-t-il souligné.

« Nous, ce qu’on pense, c’est qu’il va y avoir beaucoup, beaucoup de monde qui n’ont pas entendu de musique depuis longtemps et qui vont vouloir être sur le site, mais pas à l’intérieur des clôtures. C’est préoccupan­t et ça doit faire partie de la responsabi­lité de l’organisate­ur de l’événement », a soutenu M. Labeaume.

PAS SIMPLE

Si un promoteur veut présenter un spectacle extérieur à Québec cet été, il devra obtenir l’autorisati­on de la Santé publique, et l’appui de la Ville, ne serait-ce que pour des services en matière de sécurité et d’encadremen­t policier, n’est pas garanti.

« Ce n’est pas simple. Nous autres, on n’est pas décisionne­ls, là-dedans, quant à l’opportunit­é de faire un spectacle, sauf que, si on nous demande des services, on va dire : allez voir la Santé publique et soyez Covid-proof pour l’ensemble de l’oeuvre », a dit le maire.

Les détails de la programmat­ion estivale sont disponible­s sur le site ville.quebec. qc.ca/animee.

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Maire
RÉGIS LABEAUME Maire

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