Le Journal de Quebec

Le détaillant La Vie en Rose reprend de la vigueur

- JEAN-MICHEL GENOIS GAGNON

Après avoir évité la Loi sur la faillite et l’insolvabil­ité en 2020, La Vie en Rose prend du poids dans l’ouest canadien avec quatre nouveaux magasins Bikini Village. Elle veut profiter du fait que les propriétai­res immobilier­s sont moins gourmands en raison des nombreux espaces vacants au pays.

« Les centres commerciau­x sont très agressifs. Ils veulent remplir leurs espaces. […] Ils font beaucoup d’exercices pour vous convaincre de s’y installer », indique au

Journal le PDG de La Vie en Rose, François Roberge.

Il est d’avis que les impacts de la pandémie offrent, actuelleme­nt, des opportunit­és d’affaires. Il estime qu’il est notamment possible de signer de nouveaux baux à long terme 30 % moins chers par rapport à avant mars 2020, en raison de la disponibil­ité des locaux dans les centres commerciau­x.

La faillite ou la restructur­ation de certains détaillant­s a forcé, entre autres, des propriétai­res immobilier­s à assouplir ou à revoir leurs exigences.

D’ailleurs, c’est dans des locaux laissés vacants à la suite de la faillite du détaillant canadien Swimco que La Vie en Rose ouvrira ses quatre nouveaux Bikini Village, soit à Red Deer, à Saskatoon, à Vancouver et à Winnipeg.

Pour ce printemps et à l’été, La Vie en Rose prévoit investir des sommes dans 14 magasins au Canada, soit pour des ouvertures (6), des rénovation­s ou des relocalisa­tions. Une dizaine de boutiques ouvriront aussi à l’étranger.

M. Roberge, précise que tous les baux qui sont renouvelés par son organisati­on sont, actuelleme­nt, à la baisse.

PRÊT DE 30 MILLIONS $

En 2020, frappée par la pandémie, La Vie en Rose a profité du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprise­s (PACTE) pour améliorer sa santé financière. En fait, le gouverneme­nt s’est engagé à couvrir jusqu’à 70 % d’un prêt de 30 millions $ consenti par la Banque Nationale. Cela représente une aide financière de 21 millions $ de Québec.

M. Roberge dit avoir déjà remboursé « une bonne partie » de ce prêt de 18 mois. Il assure que cet argent ne sert pas à son plan de croissance.

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