Le Journal de Quebec

L’AVALANCHE A ENCORE FAIM

L’équipe du Colorado attend de pied ferme le gagnant de la confrontat­ion entre les Golden Knights et le Wild

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AGENCE QMI | Après avoir soufflé les Blues de St. Louis en quatre matchs au premier tour, l’avalanche attend impatiemme­nt l’identité de ses éventuels adversaire­s, qui, espère-t-on au Colorado, se pointeront comme les prochaines victimes.

Peu importe si les Golden Knights de Vegas ou le Wild du Minnesota remportent le duel opposant ces deux équipes, le capitaine de l’avalanche, Gabriel Landeskog, est certain d’une chose : l’avalanche a encore faim.

« Chaque saison et chaque fois tu te fais éliminer lors des séries, ta faim et ton désir de gagner ne font qu’augmenter. Je crois que c’est la différence au sein de notre équipe cette année », a indiqué Landeskog, cité sur le site web de la LNH.

« Nous sommes simplement encore plus affamés pour cette année et nous sommes plus compétitif­s, a-t-il ajouté. Je crois évidemment que nous étions compétitif­s l’an dernier, mais on réalise qu’on a seulement quelques chances d’aller jusqu’au bout. »

En 2020, l’avalanche avait perdu dramatique­ment le septième match au deuxième tour des éliminatoi­res contre les Stars de Dallas, qui avaient ensuite poursuivi leur parcours jusqu’en finale. Dans une partie complèteme­nt folle, la formation du Colorado avait pris les devants 4 à 3 avec moins de quatre minutes à écouler à la troisième période, puis Joel Kiviranta avait créé l’égalité et complété un tour du chapeau en prolongati­on.

UNE FENÊTRE QUI SE REFERME ?

Landeskog pourrait devenir joueur autonome sans compensati­on au terme de la présente saison, mais une nouvelle entente au Colorado semble très probable.

Plus important encore, la vedette Nathan Mackinnon n’a plus que deux autres années à écouler à son contrat, qui lui offre un salaire de 6,3 millions $ annuelleme­nt. Après ça, celui-ci ne pourra que toucher le gros lot et occuper une partie très importante sur la masse salariale de son équipe.

« Il faut évidemment essayer de vivre le moment présent et ne pas voir trop loin devant soi, mais tu veux t’assurer que tu fais tout ce que tu peux pour saisir les opportunit­és, a noté Landeskog. Nous avons vraiment une bonne équipe et on veut faire le mieux qu’on peut avec ça. »

Advenant le cas où Vegas passerait au tour suivant, nombreux sont ceux qui estiment qu’un duel entre les Knights et l’avalanche serait un rendez-vous prématuré entre les deux meilleurs clubs de la LNH.

L’équipe de Denver a obtenu le trophée des Présidents après avoir mené le classement général en saison régulière avec une fiche de 39-13-4 et une récolte de 82 points.

Les Golden Knights ont obtenu le même nombre de points, l’emportant simplement moins souvent en temps réglementa­ire. L’avalanche a ainsi droit à l’avantage de la patinoire pour l’ensemble des séries.

LE WILD CONTINUE D’Y CROIRE

Si Vegas croyait que le Wild allait se laisser apaiser sans trop de mal, lundi, ils ont fait fausse route et en dépit d’une performanc­e potable, ils ont donné un regain de vie à leurs rivaux.

Les hommes de l’entraîneur-chef Peter Deboer avaient une chance d’en finir avec Minnesota dans le cinquième match de leur série au Nevada. Cependant, après avoir ouvert la marque, ils ont vu les visiteurs marquer trois fois d’affilée en première période pour se sauver avec un gain de 4 à 2.

Dans le vestiaire du Wild, l’espoir est bien palpable, même si les Knights sont largement favoris. Si le gardien Cam Talbot, auteur de 38 arrêts dans la dernière rencontre, a le dessus sur Marc-andré Fleury, qui a bloqué 10 tirs lundi, qui sait ce qui pourrait arriver ?

« Les gars y croyaient. On en a parlé, nous avions des chances et nous avons marqué des buts. Il faut seulement avoir confiance de réussir. Les gars ont persévéré et c’est quelque chose qui est en eux. On a mis en place des paramètres à respecter, notamment celui de ne pas céder à la panique », a affirmé le pilote du Wild, Dean Evason, au site Nhl.com.

« Nos joueurs se sont engagés, ils le sont les uns vis-à-vis les autres, a-t-il renchéri. Avec les sensations qu’ils éprouvaien­t et le souci [pour leurs succès], nous savions que l’effort allait être au rendez-vous. Je suis vraiment fier de ce groupe. »

ENCORE EN CONTRÔLE

Néanmoins, les Knights ont encore deux autres chances d’accéder au tour suivant. En dépit du résultat insatisfai­sant de lundi, personne ne semble préoccupé à Las Vegas.

D’ailleurs, Deboer garde bien en tête la domination de 22 à 1 des siens au chapitre des tirs au deuxième tiers du dernier duel.

« Je pense que si vous rejouez cette partie, neuf fois sur 10, vous allez gagner. Cette fois, ce ne fut pas le cas. Si quelqu’un avait mentionné au départ que nous aurions une occasion d’aller au Minnesota pour gagner la série dans un sixième match, nous aurions accepté l’idée. On a tout fait pour être en bonne position. Nous avions une opportunit­é d’en finir et on n’a pu y arriver, même si on a travaillé fort. On va se regrouper. »

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PHOTO D’ARCHIVES J.T. Compher et Gabriel Landeskog ont empêché le capitaine des Blues, Ryan O’reilly, de poursuivre sa route sur cette séquence lors du premier match de la série, le 17 mai.

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