Le Journal de Quebec

« On s’en va à Toronto pour gagner »

- JONATHAN BERNIER

La tâche s’annonce ardue. Pour espérer rejoindre les Jets de Winnipeg au deuxième tour, le Canadien devra remporter trois victoires de suite. Le genre de séquence qu’il n’a vécu que trois fois cette saison. Comme l’avait déjà dit Martin Lapointe à l’auteur de ces lignes : « Un éléphant, on mange ça par petites bouchées ». Plus facile à dire qu’à faire dans une confrontat­ion où les Leafs semblent en parfait contrôle.

N’empêche qu’on vit encore d’espoir chez les Montréalai­s.

« L’atmosphère est encore bonne dans le vestiaire. Nous savons tous que ce n’est pas terminé. Nous allons travailler fort lors du prochain match », a déclaré l’attaquant Joel Armia, après la défaite d’hier.

« Si tu n’es pas compétiteu­r, tu n’es pas à la bonne place. On s’en va à Toronto pour gagner. Tout simplement », a lancé l’entraîneur-chef Dominique Ducharme.

« Ça prend une victoire à Toronto [demain]. Après ça, on pensera à ce qui va arriver par la suite », a-t-il ajouté.

DEVANT DES SPECTATEUR­S ?

Avoir l’esprit de compétitio­n est noble. Néanmoins, le Tricolore aura besoin de tous les éléments de motivation possible pour renverser la vapeur.

Même l’idée de pouvoir jouer devant 2500 partisans lors du sixième match peut peser dans la balance.

« La motivation de revenir et d’avoir des partisans pour le prochain match va être énorme, a soutenu Phillip Danault. Là-bas, on va jouer avec beaucoup d’émotion. On va être affamés. »

UN APPÉTIT D’OISEAU

Espérons que l’appétit sera plus grand qu’hier soir. Hier matin, Josh Anderson avait justement assuré que ses coéquipier­s et lui « seraient plus affamés » pour le quatrième duel.

On a vu ce que ça a donné. Trentedeux tirs, dont la grande majorité provenant des zones périphériq­ues ou d’une grande distance.

D’ailleurs, c’est à souhaiter que les préposés à l’équipement des Leafs soient munis d’un bon chasse-taches. La feuille d’érable sur le chandail de Jack Campbell aura besoin d’un bon shampoing tellement les joueurs du Canadien ont visé sa poitrine.

Bref, il faut aller là où ça fait mal. Arriver les premiers dans le coin pour récupérer les rondelles et installer l’attaque serait également un bon ingrédient.

« Il faut travailler plus fort pour sauter sur les rondelles libres. C’est à partir de là qu’on peut créer des occasions de marquer », a souligné Armia.

Rendu au cinquième match. Il serait temps de passer de la parole aux actes.

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