Le procès de Paul Mukendi reporté en décembre
Le deuxième procès pour agression sexuelle du pasteur Paul Mukendi a été reporté à décembre prochain en raison d’une nouvelle preuve datant de 2006 que la défense entend utiliser.
Arrêté en 2017 à la suite de la dénonciation de trois plaignantes, « l’apôtre de la ville de Québec » a d’abord été reconnu coupable d’agression sexuelle et condamné à une peine de huit ans. Or, il s’avère que la plainte de la deuxième victime alléguée avait été d’abord déposée pour des voies de fait en 2006 avant d’être réactivée en 2017, en y ajoutant une accusation d’agression sexuelle.
PLAINTE RETROUVÉE
En début de semaine, l’accusé est cependant venu à la barre dire au juge qu’il avait lui-même, ainsi qu’une de ses fidèles, déposé une plainte contre la présumée victime, toujours en 2006, en raison d’appels harassants de la part de cette dernière. Or, cette information ne se trouvait pas dans la divulgation de preuve fournie à la défense.
Après vérification aux archives du SPVQ, il s’avère qu’une trace de la plainte faite par une disciple de l’église Parole de
Vie a finalement été retrouvée.
Ce nouvel élément est majeur selon la défense qui soutient dans sa théorie de cause que la plaignante a agi par « animosité » contre le pasteur après avoir été expulsée de l’église en 2006. L’avocate Dominique Bertrand a donc demandé et obtenu un report du procès afin d’analyser cette nouvelle preuve.
Compte tenu des agendas du juge et des avocats, les prochaines dates disponibles se trouvaient en décembre 2021 seulement. Mukendi ne pourra invoquer les délais pour demander un arrêt Jordan.